Chapitre III- Partie 1 LES INVASIONS DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE ; L’ANNEXION DE 1491. IL N’Y A JAMAIS EU DE TRAITE JURIDIQUEMENT VALIDE DE REUNION DE LA BRETAGNE A LA FRANCE. Chapitre III I (pages 45 et 46)

14/07/2015 06:24

III - LES INVASIONS DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE ; L’ANNEXION DE 1491. IL N’Y A JAMAIS EU DE TRAITE JURIDIQUEMENT VALIDE DE REUNION DE LA BRETAGNE A LA FRANCE.

1 - LA VERSION OFFICIELLE DE «L’UNION» DE LA BRETAGNE A LA FRANCE.

La plupart des dictatures et tyrannies du monde, lorsqu’elles prétendent annexer un pays qui leur est voisin mais étranger, utilisent la même « ficelle » explicative, grosse comme une corde : on affirme - il existe toujours des complices pour donner crédit à ces fables -, que le pays en cause, a été jadis « vassal », ou « dépendant », ou « subordonné », ou dans la «  ouvance » de l’envahisseur ; dès lors, lorsque l’annexion du pays conquis est réalisée, on dit qu’il a été « réintégré » et qu’il ne fait, donc, que reprendre sa place dans la « patrie » commune. C’est ainsi que la Chine, le Maroc, l’Irak tentent ou ont tenté de faire croire que le Tibet, l’ex-Sahara Espagnol, le Koweit furent jadis, en des temps heureux, réunis sous la même bannière de souverains bienveillants, et que la situation actuelle n’est que le établissement du cours naturel des choses. Lorsqu’on conquiert ces victimes par la force des pays envahisseurs, ils ne font que rentrer au bercail (en

anglais : they only come back home !).

La version officielle de l’histoire bretonne - celle imposée par la France -, que tous connaissent, est la suivante :

- En 1491, Anne de Bretagne, Duchesse, se «fiance» volontairement à Charles VIII. L’aimant d’amour, elle l’épouse, apportant en dot (en « dot » (!)) la Bretagne à la France.

- En 1499, Charles VIII étant mort l’année précédente, elle se marie avec son successeur sur le trône de France, Louis XII : à preuve, dit-on, de son attachement à ce pays, qu’elle a épousé aussi, en se mariant avec Charles VIII.

- En 1532, les Bretons, sollicitent « librement » leur «Réunion» à la France, témoignant de «la bonne amour» entre les deux peuples ( cet amour existait ; simplement, ils ne le savaient pas, car ils se battaient par des guerres meurtrières depuis mille ans - sûrement par ignorance de leurs aspirations réelles, ou par plaisir -.

- Les Bretons adhèrent aux idéaux révolutionnaires universels, en 1789, librement aussi. Depuis lors, la Bretagne et la France sont un seul et même peuple, battant à l’unisson d’un même coeur. L’histoire de l’Union franco-bretonne est donc... un roman d’amour !

Au même titre, en quelque sorte, que l’«Union» de la Chine et du Tibet, de l’Ecosse et de l’Angleterre, de l’Aragon et de la Castille... Et ainsi de suite.

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