LA FRANCE DE LA LIBERTE VOUS A-T-ELLE ENSEIGNE CELA ??

13/12/2015 20:39

COMMENT LA FRANCE A MATE LES BRETONS, ET LES A REDUIT EN ESCLAVAGE. 

Nous avons maintes fois exposé que la monarchie française des Capet n'a pas été tendre avec les Bretons, peuple rebelle par nature, et attaché à son pays plus qu'à toute autre chose, comme tant d'autres envahis, annexés, humiliés et réduits en servitude. Mais cela n'est encore rien à côté de la diabolique "invention" de la Liberté, version française, par le pays d'à côté, au nom de laquelle notre peuple et le peuple Vendéen ont failli être rayés de la carte de l'humanité, puisque tel fut le projet des déments et malades mentaux qui programmèrent le génocide de 1793 et de 1794. (Relire, à haute voix, en famille et dans les écoles, si on vous laisse faire, l'article : Les armées françaises de la Liberté en Bretagne : pire que Daesh).
 
Voici, toutefois, un bref résumé des procédés utilisés en Bretagne par la monarchie française, de 1532 à 1789. Ce résumé est extrait de notre article sur la colonisation de la Bretagne, accessible sur la toile, pour tous ceux qui savent lire - ce qui exclut, bien entendu, les experts et surexperts de Wikipédia, lesquels n'ont pas encore acquis cette science de la lecture, attendu qu'ils sont les auteurs d'une admirable encyclopédie des erreurs et de l'inculture.
 

L’INCROYABLE PANOPLIE DE LA FRANCE,  » mère des Arts, des Armes et des Lois « , POUR TENTER DE MATER LA BRETAGNE ET LES BRETONS...

 L’exposé savant et détaillé des auteurs cités maintes fois dans nos articles (Rébillon, Le Moy, Carré, Fréville ..), ainsi que de Quéniart, notre contemporain ( ….), apprend au lecteur étonné, sinon stupéfait – contrairement à ce qu’enseigne l’université bretonne -, non seulement que l’hostilité des Bretons – dont tous les auteurs reconnaissent qu’ils appartiennent à un autre univers que les provinces françaises, cet  "univers" n’étant rien d’autre que l’appartenance à une nation antique, antagoniste de la nation française, c’est à dire pourvue d'un sentiment national puissant -, à l’égard de la France et de son gouvernement est féroce. "Ils ne tendent qu’à l’indépendance" , écrit le maréchal de Montesquiou, commandant en chef nommé par Versailles (cité par Queniart, page 54). Et que le pays occupant use de tous les moyens malhonnêtes à sa disposition, d’une manière répugnante pour réduire les "têtes mal voulantes" , et les oppositions qui se renouvellent sans cesse, comme une hydre à sept têtes, qu’il ne sert à rien de décapiter, car elles repoussent aussitôt.

Le  "répertoire"  de la France pour tenter de  "tenir" les Bretons est incroyablement varié, et s’adapte aux circonstances :

massacres militaires (Saint – Aubin – du Cormier : 6000 soldats de notre armée nationale massacrés par les armées de Charles VIII), menaces, intimidation, révocations, suppression des fonctions dont vivent leurs titulaires, destitutions, confiscation des biens meubles et immeubles, achat des consciences, corruption, pots de vin, emprisonnements, nomination de français ou de collabos dans les fonctions importantes, exils répétés des opposants, dissolution des corps constitués, lettres de cachet, exécutions capitales (dans l’affaire Pontcallec), interdiction faite à certains députés (jusqu’à plusieurs dizaines) de se présenter aux séances des Etats, interdictions faites à certains magistrats de siéger au Parlement, enregistrements forcés des lois françaises, pour leur donner force obligatoire, alors que, selon le droit, le consentement des Etats et du Parlement sont obligatoires, mise en recouvrement forcé des impôts illégaux, refusés par les Etats et le Parlement de Bretagne …..

A plusieurs reprises, les magistrats bretons sont sommés de se rendre en corps à Versailles pour se faire  » laver la tête « , et recevoir les ordres du roi (Planiol, tome 5, page 224), ce qui constitue une humiliation abominable (seuls nos lecteurs bretons comprennent ce que nous écrivons ici) … 

A cela s’ajoute la menace, très réelle, de nouveaux massacres en cas de soulèvement de la population, ce dont on est parfaitement conscient en Bretagne. Dans l’affaire Poncallec, qui ne réunit pourtant que peu d’insurgés, la France envoie en Bretagne une véritable armée : QUINZE MILLE SOLDATS !!! Les souvenirs des horreurs de 1675 sont dans tous les esprits. Avec raison : en 1793 -1794, la France commettra cet abominable génocide en Bretagne et en Vendée, qui est maintenant, grâce à internet, connu dans le monde entier. Comme le souligne Queniart (page 55), chaque grande famille a beaucoup à perdre d’un conflit durable avec la monarchie : le pays est donc solidement tenu, même si les individus concernés sont bretons dans l’âme, et solidement anti-français.

Sinistre présage : la situation de la Bretagne actuelle n’est pas différente : les Bretons, leur histoire étant enfin retrouvée, n’aspirent qu’à être débarrassés des Français; le peuvent-ils ?Le rapport de force est très nettement en faveur de la France, on sait par quels moyens : c’est la clé de la situation. Pourtant, rien de cela ne décourage les Bretons, qui ne lâcheront jamais prise jusqu’à la fin de l’ancien régime, en 1789, époque à laquelle ils ont reconquis une véritable autonomie administrative, à force de résistance à l’arbitraire de la France (Après 1789, plusieurs dizaines de milliers de massacres, la mise à mort de la langue nationale, le lavage systématique des cerveaux, auront les effets que l’on sait : la liquéfaction des esprits, c’est à dire la Bretagne actuelle).

On comprend pourquoi la France et les collabos s'opposent avec fureur à l'enseignement de notre histoire dans nos écoles, et combien est absurde ce prétendu projet d'enseigner notre langue dans notre propre pays, en faisant miroiter cette stupidité dénommée "Charte des langues minoritaires", dont nous savons tous qu'elle serait violée par la France, car telle est sa vocation.

Combien de "docteurs en histoire" sont au courant de tout cela, en Bretagne ?

 

LOUIS MELENNEC, historien de la Bretagne, docteur en droit.

(Cette étude sera complétée, la liste des atrocités commises par la France en Bretagne est illimitée).

 

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