Préface du livre Bleu

10/07/2015 13:46
Le livre bleu de la Bretagne
HISTOIRE
ABREGEE DE
LA BRETAGNE
Charte pour une Bretagne
indépendante et souveraine
Edité par l’Association Bretonne de Culture,
2009 et 2013
B.P. n°3 (56770) PLOURAY
 
MEMOIRE PRESENTE AU NOM DES BRETONS A BRUXELLES,
au Congrès de la FUEN, en septembre 2009,
destiné aux Instances Internationales, en vue de la reconnaissance d’un statut conforme
aux droits élémentaires des Peuples, tels qu’ils sont reconnus par le Droit international.
 
Coordinateur : Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, diplômé d'études supérieures de droit
public, de droit privé, de sciences criminelles, diplômé d'études approfondies en histoire, Ex-Consultant près le
Médiateur de la république française. 
COMMENT LA BRETAGNE
A ETE ENVAHIE, DETRUITE,
COLONISEE PAR LA FRANCE.
 
QUELQUES CITATIONS INTRODUCTIVES POUR BIEN COMPRENDRE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE ET LE DESTIN QUE LES BRETONS SOUHAITENT POUR LEUR NATION.
 
- Michel ROCARD, ancien premier ministre de François MITTERRAND, confidence révélée par WIKILEAKS, faite en 2005 à l’ambassadeur des Etats-Unis
en France, M. Craig STAPLETON :
« La France s’est construite sur la destruction de cinq cultures : les cultures bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande ... La France est une création militaire, faite de nations non homogènes ».
 
- Arnaud LEPARMENTIER, journal le Monde,
15 novembre 2012, page 28 : « Le temps n’est plus où l’on pouvait hispaniser la Catalogne, comme la troisième république a francisé, avec son armée et ses instituteurs, la Bretagne et le midi de la France ».
 
- Louis MELENNEC, docteur en droit, Ex-Consultant près le Médiateur de la République française :
En droit international, la Bretagne n’est en aucun cas une partie de la France, pas davantage une
« province » du pays autoproclamé « des droits de l’homme ».
Envahie, détruite, soumise, pillée de ses finances, de ses hommes, des ses talents, la Bretagne est et reste, au regard des Principes généraux du droit et du droit international, une colonie, c’est à dire un pays occupé.
L’occupation d’un pays par la force, même de longs siècles après son invasion, ne crée aucun droit au bénéfice de l’envahisseur.
L’ONU vient de le rappeler, sous la forme d’une flagellation administrée à la France : ce pays est une puissance coloniale dans les îles de Polynésie, son seul droit dans ces territoires est de les évacuer. La prescription n’existant pas en matière de crimes contre l’humanité, il ne reste à sa charge que l’obligation de réparer les dégâts colossaux commis. La présence de la France en Bretagne relève des mêmes principes, car le droit est le même pour
tous, et la force est le contraire du droit.
 
- MORVAN LEBESQUE, Comment peut-on être breton ? Paris, 1970, éditions du Seuil, pages 43, 50, 51 :
« L’enfer est privation d’histoire... Extravagante imposture : il faut qu’un Breton quitte l’école pour apprendre l’histoire de son pays… Pour s’en informer,
il devra l’étudier en marge, à ses frais, comme s’il s’intéressait par goût personnel aux Indiens ou aux Hittites...
On m’a bêtement menti, on m’a traité comme un enfant de l’Assistance publique. Lorsque, malgré tout, j’ai su que ma nation avait existé, on me l’a dépeinte (comme) une mégère arriérée et patoisante, dont je devais m’estimer heureux d’avoir été séparé ».
 
- HAZO NETANEL, Président de l’Association Bretagne-Israël, 2010 :
« Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec. Que de régressions, de persécutions, de tueries
perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités. Vos écrits rejoignent mes réflexions sur les peuples Juif et Breton...
Le peuple Breton sort de cette léthargie, de ce confort d’esclave ou tout est mis à sa disposition par la déesse raison, pour mieux l’étouffer. Le chemin
sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable.
 
La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent... C’est une chance pour les peuples premiers de France.
Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches qui étaient mises au ban, sont maintenant publiées. »
 
- MARCEL TEXIER, ex-Président de l’OBE (Bretons du Monde).
« Vous faites oeuvre de salubrité publique, docteur Mélennec.
La Bretagne a été incorporée à la France à la suite d’une succession de crimes et d’opérations frauduleuses, pires : crapuleuses. Les invasions françaises de la fin du 15ème siècle ont scandalisé les contemporains. Toute l’Europe s’était alliée pour soutenir les Bretons dans leur lutte patriotique
pour défendre leur pays, tous les pays alliés envoyèrent des troupes en Bretagne : les Anglais, les Allemands, les Castillans et les Aragonais, les Gascons étaient présents aux côtés de nos soldats, sous les ordres de nos généraux…
L’invasion de la Bretagne par la France fut condamnée dans des termes péremptoires par toute l’Europe, personne ne soutînt les Français.
Le texte connu sous le nom « d’Edit d’Union », publié unilatéralement par la France, en août 1532, présenté comme un traité jusqu’à vos travaux de juriste et d’historien, c’est- à-dire comme un accord bilatéral conclu par deux puissances souveraines, ne fut rien d’autre qu’un tour de passe-passe juridique, initié et perpétré par la France seule : jamais les Bretons n’ont été consultés sur leur sort, ils n’ont ni négocié, ni participé à la rédaction
de ce texte, ils ne l’ont pas paraphé, il a été publié unilatéralement sans vote de leur part, par la France seule. L’hostilité des Bretons à l’égard des Français, leurs ennemis héréditaires, - leur haine plutôt, car la France préparait ouvertement l’invasion de la Bretagne depuis longtemps -, était millénaire, remontant au VIème siècle. De nombreuses guerres ont opposé les deux pays ; la perspective pour les Bretons d’être
gouvernés par un roi Français, par un prince détesté, était la catastrophe qu’ils redoutaient le plus.
En 1532, Bretagne a été annexée contre son gré : les Bretons avaient le canon dans le dos, et, depuis les invasions de 1491, ne possédaient plus d’armée pour chasser leur ennemi : voilà toute la vérité. Merci de l’avoir dite, et de l’avoir démontrée d’une manière irréfutable. (Personne n’a tenté de
réfuter vos recherches, d’ailleurs).
Pas davantage les Bretons n’ont accepté, en 1789, que leurs institutions autonomes ni leurs lois particulières soient supprimées, ni, durant tout le XIXème siècle, que leur langue et leur culture soient persécutées, encore moins qu’ils soient gouvernés par des étrangers, décorés du nom de « préfets», gouverneurs exclusivement nommés par la France. Si la France est toujours présente en Bretagne, c’est par l’effet de la force, non du droit. Au regard du
droit international, le prétendu traité de 1532, ironiquement baptisé « d’union perpétuelle de la France et de la Bretagne», étant nul de nullité absolue, la Bretagne est juridiquement indépendante. L’ONU vient de rappeler que la France n’est présente dans les îles de Polynésie, que par le fait d’une colonisation : la situation est la même en Bretagne.
Vos publications établissent d’une manière aveuglante la légitimité des revendications des Bretons, occultées jusqu’à ce jour par un discours officiel inique. Ils nous confèrent UNE FORCE MORALE CONSIDERABLE.
Vos travaux ont été insultés ? Laissez glisser les insultes avec mépris. Attendiez vous autre chose après tant de siècles de falsification de la vérité
historique ? Ils sont maintenant publiés et reconnus.
Pensez à Théodore HERZL, le père de l’Etat juif, à qui on jetait des pierres ».
Marcel TEXIER, Agrégé de l’Université, ex-Président
de l’OBE (actuellement Bretons du monde).
 

 

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