1675 : LA SHOAH DE LA REVOLTE DES BONNETS ROUGE

23/03/2016 20:15

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1675 : LA SHOAH DE LA REVOLTE DES BONNETS ROUGE : LA MISSION « CIVILISATRICE » DE LA FRANCE EN BRETAGNE .
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1675 : LES ARMEES FRANCAISES EN BRETAGNE EN : UN CARNAGE ABOMINABLE. La révolte du papier timbré. La shoah de 1675. Comment on a voulu faire des Bretons des Français.

 

Lecture préalable, indispensable :

https://www.lesprotocolesdesion.com/main.aspx?page=text&id=881&cat=ataraxie

 

Tant que notre histoire ne sera pas reconstruite, tant que les Bretons n’y auront pas accès, la Bretagne restera serve et esclave. Le sentiment national, la Nation, se construisent d’abord et avant tout sur l’Histoire vécue en commun. Surtout sur les épreuves partagées au long des siècles : quiconque n’a pas compris que l’histoire constitue les fondements de la Maison, n’a rien compris, et se bat contre des moulins à vent.

Les Bretons et les Francs, puis les Français, ont toujours été des ennemis féroces. Des guerres fréquentes les ont opposé pendant près de mille ans, du début du sixième siècle à la fin du quinzième siècle.

Devant les trahisons de ceux qu’on désigne pompeusement sous le nom ridicule d’ « élus » – qui ne sont rien d’autre que les clients des partis au pouvoir, adoubés par eux pour se présenter aux élections, avec quelque chance, alors, d’avoir accès aux trésors de la caverne d’Ali Baba -, il est plus que jamais opportun de rappeler les faits dramatiques qui se sont déroulés en Bretagne en 1675, connus sous le nom de révolte du papier timbré, ou encore des bonnets rouges. Marie de Rabutin-Chantal, plus connue sous le nom de marquise de Sévigné, cette grande épistolière mariée à un breton, et d’autres auteurs contemporains, – ont laissé des témoignages effrayants sur les horreurs commises par les soldats français, déferlant sur la Bretagne sur les ordres de Louis XIV, pour les punir de s’être insurgés contre le même impôt illégal, qu’il avait osé imposer deux fois à la Bretagne, à deux années de distance, alors même que la Bretagne avait « racheté » cet impôt, par le versement au trésor royal, la somme énorme de deux millions de livres, – ont écrit ce qui suit.

DES CRIMES SANS NOMBRE, NON PRESCRITS ET NON PRESCRIPTIBLES, S’IL EXISTAIT DANS LE MONDE UNE JURIDICTION CAPABLE DE LES JUGER.

Ces abominations, crimes non prescrits contre l’humanité – et non prescriptibles -, sont les mêmes que ceux de 1793 et 1794 en Bretagne et en Vendée. Et, bien sûr, les mêmes que ceux commis par les Arabes au 7ème siècle, et bien après, dans tout le pourtour méditerranéen, ainsi que ceux commis par les Turcs. Ce pourquoi, n’en ayant pas pas la plus infime connaissance, des chefs d’Etat français, traversent la méditerranée pour aller présenter des excuses aux coupables, là où nous avons subi beaucoup plus qu’eux se leur part, et pendant de longs siècles.

Lire : Mélennec racisme anti blanc, lettre ouverte à Christiane Taubira.

J’ai choisi, plutôt que de rappeler les faits dans le détail – ils sont exposés dans de nombreux articles sur la toile -, de limiter le présent exposé à des citations irréfutables. J’ai évité de les faire figurer dans le Livre bleu de la Bretagne, pour ne pas décourager les lecteurs …. qui ne savent plus lire, pour le grand nombre, au delà de dix lignes. (Je ne parle pas seulement des experts et surexperts de l’officine Wikipédia!)

Voici quelques unes de ces citations :

— « Cette province est traitée comme le pays ennemi…, on ne peut exprimer quels ravages les troupes font dans leurs routes, le bataillon de la Reine, pour aller de Rennes à Saint-Brieuc, a pillé à quatre lieues de sa marche tout ce qui s’est rencontré de maisons entre ces deux villes… ». Duc de Chaulnes, gouverneur imposé à la Bretagne en 1670, in La Borderie, t. 5, p. 531.



— « On ne laisse pas de pendre ces pauvres bas-bretons… Dès qu’ils voient les soldats, ils se jettent à genoux, et disent « mea culpa« , c’est le seul mot de français qu’ils sachent ». Madame de Sévigné, 24 septembre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 518.

— « Les arbres commencent à se pencher sur les grands chemins du poids qu’on leur donne ». Duc de Chaulnes, 21 août 1675,   août 1675, in La Borderie, t. 5, p. 518.



— « Ils n’entendent pas seulement la langue française…il sera impossible que l’innocent ne pâtisse pas pour le coupable ». Lettre de l’évêque de Saint-Malo, 1675, in La Borderie, t. 5, p. 520.

— « On en a pendu et roué une quantité en ce pays de Cornouailles, particulièrement à Quimper-Corentin », in La Borderie, t. 5, p. 521.

— « Il y a dix ou douze mille hommes de guerre, qui vivent comme s’ils étaient encore au delà du du Rhin » (= dans le Palatinat, où les horreurs commises par les troupes françaises atteignirent le sommet de l’ignominie). Madame de Sévigné, in La Borderie, t. 5, p. 531.

— « Ils s’amusent à voler, ils mirent l’autre jour un petit enfant à la broche. Toutes ces troupes de Bretagne ne font que tuer et voler ». Madame de Sévigné, décembre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 531.

LES SUPPLICES DE JERUSALEM PERPETRES EN BRETAGNE PAR LES ARMEES FRANCAISES.

— « Ils ont, logés chez eux, jeté leurs hôtes et leurs hôtesses par les fenêtres, battus et excédés, violé des femmes en présence de leurs maris, liés des enfants tout nus sur des broches pour vouloir les rôtir; (ils ont) exigé de grandes sommes de leurs hôtes, et commis tant de crimes qu’ils égalent à Rennes la destruction de Jérusalem » Journal d’un bourgeois de Rennes au XVIIe siècle, in La Borderie, t. 5, p. 532.



Cochon de lait à la broche. (A ce stade, nous n’avons pas osé montrer la recette à laquelle les enfants bretons étaient accommodés par les soldats français).


Le supplice de la scie. En 1793 encore, en Bretagne et en Vendée, les Français sont encore coutumiers de cette sorte d’atrocités.

— « On a pris soixante bourgeois, on commence demain à les pendre. Cette province est un bel exemple pour les autres, et surtout de respecter les gouverneurs et les gouvernantes » (= entendez : les occupants étrangers). Madame de Sévigné, octobre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 523.

Enfin, cette conclusion horrible :

— « À force d’avoir pendu, on n’en pendit plus » (!). Madame de Sévigné, in La Borderie, t. 5, p. 525.

Et ceci, bien pire, la marquise étant française en dépit de son mariage avec un breton. Ajustez vos lunettes, car vous n’allez pas croire ceci, qui pourtant est véridique :

— « La penderie (sic !), me paraît maintenant [être] un rafraîchissement : j’ai une tout autre idée de la justice depuis que je suis en ce pays : les galériens me paraissent une société d’honnêtes gens qui se sont retirés du monde pour mener une vie douce...…. En huit jours seulement, nous avons entretenu [= administré] la justice« . 24 novembre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 525.

Et d’ajouter :

— « On dit qu’il a 500 ou 600 bonnets bleus en Basse-Bretagne, qui auraient bien besoin d’être pendus pour leur apprendre à parler ».

— « Les bons pâtiront pour les méchants. Mais je trouve tout fort bon, pourvu que les quatre mille hommes de guerre qui sont à Rennes ne m’empêchent point de me promener dans mes bois, qui sont d’une hauteur et d’une beauté merveilleuses » . Madame de Sévigné, octobre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 526.

La marquise est citoyenne d’honneur en Bretagne : on la croit bretonne; son nom a été donné à une marque de chocolats. On lui doit, cependant, cette phrase prémonitoire, écrite à sa fille le 23 octobre 1675 : « Vous pouvez compter qu’il n’y a plus de Bretagne », in J. Cornette, t. 1, p. 624.

C’est exact : la Bretagne a été brisée en 1675. Les Etats de Bretagne – notre assemblée nationale – et le Parlement vont encore livrer des combats juridiques très énergiques contre l’occupant détesté, mais jamais plus la population ne se soulèvera : elle sait maintenant de quelle manière son ennemi héréditaire la traitera.


La Bretagne survécut, mais de survie artificielle, encore 114 ans, jusqu’à la merveilleuse révolution des droits de l’homme, celle de 1789, que l’on appelle en Bretagne  désormais, la Gande Shoah.

Les Bretons du bas peuple eurent une meilleure appréciation qu’elle de la situation ; beaucoup payèrent leur audace de leur vie. C’est peu de dire que les hommes envoyés là par le roi de France n’étaient pas aimés, ce qui n’était pas nouveau. Le Gauleiter français, le duc de Chaulnes, fut traité de « gros cochon ». Ce qui était la vérité : l’évêque de Saint-Malo l’avait accusé d’avoir perçu un pot de vin considérable, de 700 000 livres, soit près de la moitié des impôts de la Bretagne ! On jeta dans le carrosse de sa femme un chat crevé, ainsi que « des pierres dans sa maison et dans son jardin ».

La marquise, amie du couple de Chaulnes, à ce titre bien informée, confirme :

— « M. de Chaulnes n’oublie pas toutes les injures qu’on lui a dites, dont le plus douce et la plus familière était : « gros cochon« ; sans compter les pierres dans sa maison et dans son jardin …… c’est cela qu’on va punir ».

Une autre atrocité fut commise sans tarder. Les soulèvements contre les impôts levés illégalement par le pouvoir français ayant débuté dans la partie haute de la ville de Rennes, on ordonna que les habitants en fussent chassés – soit quatre mille personnes environ –, qu’ils fussent jetés à la rue, et que, pour prix de leur rébellion, « à peine d’être déclarés rebelles aux ordres du roi et poursuivis comme tels, les maisons de la rue Haute soient entièrement détruites », inLa Borderie, ci-après, page 132.

La marquise, assez benoîtement, commente la scène :

— « On a chassé et banni toute une grande rue, et défendu de recueillir les habitants sur peine de la vie. De sorte qu’on voit tous ces misérables, femmes accouchées, vieillards, enfants, errer en pleurs au sortir de cette ville, sans savoir ou aller, sans savoir de nourriture ni de quoi se coucher ». Madame de Sévigné, lettre du 30 octobre 1675 à madame de Grignan.

La Borderie commente :

— « Ce grand déploiement de puissance publique ne servait, avant tout, qu’à recouvrir les entreprises d’une misérable vengeance personnelle… sur ce point, le doute n’est guère possible…. Le premier mobile du duc de Chaulnes fut le désir de se venger de ses propres injures …. Madame la gouvernante, qui avait eu dans l’injure une large part, en voulut une aussi grande dans le plaisir de la vengeance ». La Borderie, id. p.129. Elle arriva à Rennes entourée d’une garde impressionnante : « avec une garde pareille, elle était bien à l’abri des chats pourris ». Id. p. 129.


Ah ! Qu’en ce temps-là la France, éprise de justice, savait se faire entendre !


C’est à quelques kilomètres de mon village natal, dans la Chapelle de Tréminou, près de Pont-l’Abbé, que fut votée par nos malheureux compatriotes, la même année, dans ce qui fut dénommé le « Code paysan ». Ces gens n’étaient pas des sauvages, comme les cannibales « révolutionnaires » de 1789. Il ne demandaient pas l’ abolition des classes nobles, ni de les assassiner. C’étaient des doux, des timides. Ils ne proposèrent pas d’installer des « guillotines » à tous les carrefours, punir les récalcitrants, mais  ces pacifiques, bien des révolutionnaires de la Liberté de 1789, voici leurs doléances : « Pour affermir la paix et la concorde entre lesdits gentilshommes et nobles habitants desdites paroisses, il se fera des mariages entre eux, à condition que les filles de noble extraction choisiront leurs maris de condition commune, qu’elles anobliront leur postérité, qui partagera également entre elles les biens de leur succession », (article 5).

N’est-ce pas étrange, de la part de ces sauvages ? Ces gens furent pendus. Voila qui va ébahir M. Mélenchon, admirateur de l’Union soviétique, qui fit mourir de famine plusieurs millions d’Ukrainiens. Les clochers furent abattus. Les cloches furent descendues sur le sol. Plusieurs de ces églises amputées portent encore les traces de ces sauvageries. Voici quelques stigmates de l’action civilisatrice de la France en pays bigouden, le pays qui m’a transmis ses valeurs, en 1675 :


 

Eglise de Combrit et de Plogastel Saint Germain. Les clochers ont été partiellement reconstruits, par l’adjonction de lanternons sur les tours.

 

Ces magnifiques ruines, toutes situées sur l’exigu territoire du pays bigouden, témoignent de la finesse et de la beauté de l’art populaire religieux en Basse-Bretagne : les hommes de Cro-magnon ne sont pas les Bretons, mais les Français. On dit que, pour témoigner de ces horreurs, les femmes bigoudènes laissèrent leurs coiffes grandir vers le ciel. Ce n’est qu’une belle légende, un conte.

C’est un grand malheur pour les Bretons que ces magnifiques églises aient été massacrées par les Français. Mais c’est un grand privilège d’avoir sous le yeux les traces de ces méfaits. Lorsque la Bretagne aura récupéré tous ses droits, les instituteurs et les professeurs montreront ces vestiges à nos petits écoliers, comme on montre Verdun aux Français.

Dans la responsabilité de ces atrocités de 1675, le gouvernement de la France avait commis des fautes gravissimes :

– L’Édit de 1532, par lequel le roi de France François Ier annexait la Bretagne sans son consentement, interdisait toute levée nouvelle d’impôts en Bretagne, province « réputée étrangère » ; à titre exceptionnel, un impôt pouvait être accordé par le Pays, à la condition exclusive qu’il fût sollicité aux États de Bretagne (notre Assemblée nationale), « et par eux octroyés », (in Bonvallet, p. 98 ). Or, par voie d’édits, en 1672, le pouvoir royal imposa de nouvelles taxes, en particulier sur les actes judiciaires et notariaux – qui devaient désormais être rédigés sur papier timbré –, sur les tabacs, sur les objets en étain, sans solliciter le consentement des États« , in Barthélémy Pocquet, Histoire de Bretagne, t. 5, p. 466 et 467.

– Pour s’affranchir de cette authentique extorsion de fonds, dont le pouvoir royal était familier, les États « rachetèrent » les impôts illégaux par le versement à la France d’une somme si énorme – une « rançon« , écrit B. Pocquet, (id., t. 5, p. 468), de 2,6 millions de livres (p. 467) – qu’il fallut…. contracter un emprunt pour la payer ! Le gouverneur, de Chaulnes, reçut pour sa part un « pot de vin » de 120.000 livres !

– En 1673, alors que toute la Bretagne se croit débarrassée de ces taxes illégales, et avoir de surcroît payé pour cela, Colbert rétablit les édits, sans même consulter les États, in B. Pocquet, Id., t. 5, p. 481.

La vérité, est que le gouvernement de Versailles, outre les dépenses effarantes de la Cour, avait, d’une manière injustifiée, déclenché une guerre contre la Hollande, dans laquelle il s’était embourbé. La situation s’est considérablement aggravée sous la « république » : la Bretagne, comme la France, est ruinée par des impôts aberrants, dans un système « géré » par des ministères d’une incompétence crasse, et dépensés n’importe comment. La différence, fondamentale : sous la monarchie, les Etats de Bretagne, au moins, votaient les impôts, et pouvaient très souvent s’y opposer. Voyez la triste situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Les Bretons, gestionnaires économes, payaient deux fois moins d’impôts que les provinces françaises. Notre ami Reynald Secher écrit, en substance : « La France a transformé les victimes les bourreaux, les bourreaux en héros : leurs noms et leurs statues sont sur l’arc de triomphe, et partout ailleurs, ils sont décorés, ils sont honorés; les victimes sont stigmatisées et montrées du doigt ». J’aurais pu écrire cette phrase, mais non pas les « députés » et les « sénateurs », qui se taisent.

Avec une bonne armée à ses ordres, le tyran transforme sans aucun scrupule ses propres crimes en crimes d’autrui. C’est cela qui s’est passé : sous prétexte de désobéissance, les Bretons ont été punis dans des conditions atroces. Ces faits laissent des traces profondes; ils ne seront jamais oubliés, peine perdue de croire qu’il le seront.

Jusqu’à aujourd’hui, plusieurs historiens bretons – dont  Arthur de La Borderie et Barthélémy Pocquet, aveuglés par leurs préjugés nobiliaires, n’ont pas hésité à approuver la répression inhumaine de la populace, dont le soulèvement était entièrement imputables aux criminels de Versailles.

Voici, entre autres, cette perle secrétée par B. Pocquet :

« La révolte des paysans bretons méritait une répression énergique… cette insurrection à main armée ne pouvait rester impunie… cela n’a plus, du reste, qu’un intérêt rétrospectif de philosophie politique.«  (!). B. Pocquet, Id., t. 5, p. 517.

Heureux Barthélémy Pocquet ! Si vous souhaitez lire quelques autres âneries de la même veine, voyez le mémoire de Louis Melennec sur  » Le Rattachement de la Bretagne à la France « , mémoire de DEA, page 45. Réjouissant !


Bretons, allez vous cesser enfin de geindre, vous que des âmes charitables ont élevés à la lumière de la Civilisation ? Bien sûr, on vous a « cogné » dessus; mais ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien » ?

Le pire reste à venir : la destruction pure et simple de la Bretagne, en 1789, le génocide de 1793-1794, et la réduction en esclavage du peuple breton, dans sa totalité. Cette situation dure encore.

Mais à ce pire, il y a un pire encore : la lâcheté des « élus » « bretons ».

On vomit, plusieurs siècles plus tard, de tant d’abominations et de mensonges. Vive la France, inventrice des droits de l’homme ! Et que vivent « nos » députés et « nos » sénateurs, si courageux !

LOUIS MELENNEC, historien de la Bretagne.

J’adresse le présent article, notamment, à M. Jean-Luc Mélenchon, qui a vomi tant de sottises sur la Bretagne. Je pense qu’il n’est pas entièrement mauvais, ni entièrement antipathique. Sûrement un peu bête, mais encore plus mal informé. Même chose pour Henri Guaino, victime de son ignorance – et de son arrogance. Les journalistes du Monde, qui ont tant écrit sur les Bonnets rouges sans rien connaître de leur révolte de 1675, reçoivent également la présente. L’ignorance des journalistes français fait dresser les cheveux sur la tête. Leur soumission au pouvoir, leur malhonnêteté intellectuelle sont bien pires.

Les quelques hommes politiques français qui ont lu le Livre bleu de la Bretagne et quelques autres écrits, me disent, très honnêtement, qu’ils comprennent mieux aujourd’hui le problème breton. Je n’ai recueilli de leur part aucun propos injurieux, même s’ils trouvent mon style d’écriture très vif; après avoir vu et lu le comment, ils comprennent maintenant le pourquoi. Les quelques images ci-dessus – il en existe des centaines d’autres -, sont des preuves éclaboussantes de la vérité, épouvantable. Mais là où ils sont sidérés, c’est par le profil bas, la lâcheté des « élus » « bretons » : aucun ne bouge, aucun ne parle; à ce degré, cela leur paraît criminel. Ainsi, après des débuts difficiles, la vérité sur le pays des droits de l’homme marque des progrès substantiels. Il a fallu y mettre beaucoup plus que de la bonne volonté. Ah ! Cette merveilleuse démocratie française ! Cette merdiacratie, surtout : une spendeur, qui frappe d’admiration le monde entier !

Mais ont-ils totalement perdu ce sentiment qui s’appelle la honte ?

La dispersion du présent article – comme des autres – rend illusoire toute censure. Enfin !

LOUIS MELENNEC, dit le bon docteur.

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

(Je m’amuse à citer prioritairement les « auteurs » qui font commerce de ne pas citer mes écrits : cela témoigne que nous n’avons pas les mêmes moeurs intellectuelles, quoique nés dans le même pays. Cette minable façon d’écrire l’histoire a valu a l’humanité, au cours d’un siècle, au moins deux millions de victimes innocentes).

Brekilien Yann,

Cornette

Croix alain

La Borderie

La Borderie

Durtelle de Saint Sauveur

Morvan

 

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