15/12/2015 23:18
ALSACIENS ET BRETONS : LES MÊMES HUMILIATIONS, LE MÊME DESTIN.
« L’Alsace n’a jamais demandé à être envahie par le France. Elle n’a pas été consultée lors de son intégration dans le royaume de France par les traités de Westphalie en 1648. Elle n’a pas demandé à être exploitée par les Français, comme une ferme à tondre. Elle n’a pas été consultée sur son sort à la suite de la guerre sottement déclenchée et perdue par l’empereur des Français en 1870. Elle a été privée, monstrueusement, de référendum par le pouvoir français en 1919. Elle a été persécutée dans son sentiment d’appartenance alsacien, de 1918 à aujourd’hui. En tous points, le sort de l’Alsace est le même que celui des Bretons. Et les Alsaciens ont le malheur d’être « représentés » au parlement de Paris par les mêmes sortes de personnages : ceux qui, adoubés par les partis jacobins parisiens, choisissant dans leurs rangs, ceux qui ont toujours été et seront toujours dociles, les autorisent à se présenter aux élections, les autres étant exclus. C’est ainsi que fonctionne la prétendue « démocratie » française, qui n’est même pas une façade, mais un Etat maffieux, comme le démontrent les affaires de corruption étalées aujourd’hui chaque jour dans la presse, entre les mains de corrompus de toutes sortes – à quelques exceptions près ».
« Assurément, si la patrie est ce qu’on aime, les Alsaciens ne sont ni Allemands, ni Français : Ils sont Alsaciens. Et si les peuples avaient des jambes, l’Alsace, la Savoie, la Bretagne, fuiraient la France, épouvantés, et les épouvantails qui gouvernent ce pays, pour le plus grand malheur de ses habitants ».