https://aidermadagascar.over-blog.com/article-races-superieures-et-races-inferieures-selon-jules-ferry-et-autres-horreurs-54707122.html
Ces extraits peuvent être retrouvés sur ce site qui vaut le détour:
Contreculture. Enquêtes bretonnes sur les mythes français.
Jules Ferry devient ministre de l'Instruction de 1879 à 1882.
Ferry sera ministre des Affaires étrangères et des colonies entre 1883 et 1885. Il sera président du Conseil en 1880-81, puis entre février 1883 et mars 1885.
Ferry est un des grands penseurs de l'impérialisme français.
Voici quelques extraits éloquents de ces discours :
" ... Messieurs, il y a un second point, un second ordre d'idées que je dois également aborder, le plus rapidement possible, croyez-le bien : c'est le côté humanitaire et civilisateur de la question. Sur ce point, l'honorable M. Camille Pelletan raille beaucoup, avec l'esprit et la finesse qui lui sont propres ; il raille, il condamne, et il dit : " Qu'est-ce que cette civilisation qu'on impose à coups de canon ? Qu'est-ce, sinon une autre forme de barbarie ? Est-ce que ces populations de race inférieure n'ont pas autant de droits que vous ? Est-ce qu'elles ne sont pas maîtresses chez elles ? Est-ce qu'elles vous appellent ? Vous allez chez elles contre leur gré, vous les violentez, vous ne les civilisez pas. " Voilà, Messieurs, la thèse. Je n'hésite pas à dire que ce n'est pas de la politique, cela, ni de l'histoire : c'est de la métaphysique politique. (...) Et je vous défie -permettez-moi de vous porter ce défi, mon honorable collègue, Monsieur Pelletan - de soutenir jusqu'au bout votre thèse, qui repose sur l'égalité, la liberté, l'indépendance des races inférieures.
Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit sur les races inférieures. (...)
Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.(...)
(Débats parlementaires, 28 juillet 1885.)
Dans la même trempe Victor Hugo …..
Son Discours sur l'Afrique, 18 mai 1879, n'est pas mal non plus. Défense et illustration de l'impérialisme français :
" Que serait l'Afrique sans les blancs ? Rien ; un bloc de sable ; la nuit ; la paralysie ; des paysages lunaires. L'Afrique n'existe que parce que l'homme blanc l'a touchée. "
" Est-ce que vous voyez le barrage ? Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce morceau inerte et passif qui, depuis six mille ans, fait obstacle à la marche universelle, ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité, l'Afrique.
Quelle terre sue cette Afrique ! L'Asie a son histoire, l'Amérique a son histoire, l'Australie elle-même a son histoire ; l'Afrique n'a pas d'histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l'enveloppe. Rome l'a touchée, pour la supprimer ; et, quand elle s'est crue délivrée de l'Afrique, Rome a jeté sur cette morte immense une de ces épithètes qui ne se traduisent pas : Africa portentosa ! (Applaudissements). C'est plus et moins que le prodige. C'est ce qui est absolu dans l'horreur. Le flamboiement tropical en effet, c'est l'Afrique. Il semble que voir l'Afrique, ce soit être aveuglé. Un excès de soleil dans un excès de nuit.
Eh bien, cet effroi va disparaître.
Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l'Angleterre, ont saisi l'Afrique ; la France la tient par l'ouest et par le nord ; l'Angleterre la tient par l'est et le midi. Voici que l'Italie accepte sa part de ce travail colossal. L'Amérique joint ses efforts aux nôtres ; car l'unité des peuples se révèle en tout. L'Afrique importe à l'univers. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie universelle, et la marche humaine ne peut s'accommoder plus longtemps d'un cinquième du globe paralysé.
De hardis pionniers se sont risqués, et, dès leurs premiers pas, ce sol étrange est apparu réel ; ces paysages lunaires deviennent des paysages terrestres. La France est prête à y apporter une mer. Cette Afrique farouche n'a que deux aspects : peuplée, c'est la barbarie ; déserte, c'est la sauvagerie (...).
Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l'Europe fera de l'Afrique un monde. (Applaudissements).
Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L'Europe le résoudra.
Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? à personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l'Afrique à l'Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l'industrie; non pour la conquête, mais pour la fraternité. (applaudissements prolongés).
Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes; croissez, cultivez, colonisez, multipliez."
Vous en voulez encore des « illustres » de la France « patrie des droits de l’Homme » !?
Article "Nègre". (édition de 1872)
" C'est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l'espèce nègre est aussi intelligente que l'espèce blanche. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c'est qu'ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que celui de l'espèce blanche.
Mais cette supériorité intellectuelle qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d'autres rapports dont nous devons tenir grand compte.
Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons nouer avec eux des relations intellectuelles et morales, nous pouvons essayer de les élever jusqu'à nous, certains d'y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait plus sociologique que nous ne devons jamais oublier, c'est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d'abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger."
Voici un large extrait de l'avant-propos de cette encyclopédie :
(...) Faut-il, avec les monogénistes, prétendre que tous les hommes descendent d'un couple unique et primordial ? Doit-on, avec les polygénistes, avancer que les espèces sont multiples, que chaque pays a son humanité propre, comme il a sa faune et sa flore, et qu'il existe des races autochtones ?
(...) Quel spectacle nous offre donc aujourd'hui l'humanité ? Une variété infinie, au point de vue de la couleur de la peau et des traits du visage, de la forme du crâne et des proportions du corps, de l'esprit non moins que du sang, des phénomènes sociaux, des aptitudes, du degré atteint dans l'échelle de la civilisation.
La Race Blanche, au profil harmonieux, régulier, progresse dans une activité fiévreuse, triomphe dans la Science après avoir excellé dans les Arts, s'efforce de plus en plus vers un idéal mesuré, raisonnable, pratique. La Race Jaune, épuisée sans doute d'avoir engendré une des premières civilisations et les plus anciennes philosophies, réagit partiellement contre un passé qui l'écrase et, hostile aux conceptions modernes, passe dans ses villes murées des jours gris, ombre diaphane, d'aspect fragile, aux yeux bridés, au nez épaté, qui semble vouloir se volatiliser parmi l'âcre fumée de l'opium. Sommeil ? léthargie ? où se préparent peut être des forces nouvelles ?...
La Race Rouge, sauvage à la façon des grands oiseaux de nuit que la lumière du jour éblouit, disparaît peu à peu d'un monde où la forêt vierge, où la place elle-même, lui sont de plus en plus mesurées. La Race Noire, enfin, - la plus proche de la nature,- brutale, solide dans sa taille bien prise, la face et le crâne en bélier, le nez écrasé, l'œil bestial et la chevelure crépue, dispute à l'invasion blanche ses villages, ses chasses, ses libertés.
Ainsi, entre les quatre races qui peuplent la terre, des différences profondes, physiques et morales, existent, insondables.
(...) Autant de problèmes passionnants que rappellera chaque page de ces "Races humaines", où voisinent tous les types de l'humanité : du nègre bestial à la blanche délicate, du monstre informe à la plus esthétique beauté...
Encore Encore !!!!
Paul Bert a été un grand rédacteur de manuels scolaires. Certains d'entre eux ont été régulièrement réédités, de 1880 jusqu'aux années 1930.
Libre penseur et républicain, député, il est associé à Jules Ferry dans la fondation de l'école laïque. Paul Bert est donc un héros de la république française. De nombreuses rues portent son nom, des lycées, collèges et écoles aussi.
Il fut un grand promoteur de l'égalité républicaine. Mais pas n'importe laquelle. Il a fait apprendre aux petits Français, dans ses manuels scolaires, que les races humaines sont inégales.
Il fut un grand inspirateur de l'école laïque et obligatoire. Mais pas n'importe laquelle. Il entendait réserver l'éducation aux petits Blancs.
Grâce à Paul Bert, des générations de Français apprennent dans les écoles primaires les choses suivantes :
Tous les hommes ne sont pas identiques à ceux de ce pays-ci. Déjà, dans notre petit village, il y a des blonds et des bruns qui sont assez différents les uns des autres. Vous savez qu'un Flamand, grand et blond, ressemble encore moins à un provencal, petit et très brun. Un Allemand et un Italien sont encore plus dissemblables. Mais enfin, tous les peuples de notre Europe ont la peau blanchâtre comme la nôtre (fig. 21), la figure régulière, le nez droit, la mâchoire d'aplomb, les cheveux plats mais souples, ou même ondulés. Au contraire les Chinois (fig. 22) ont la peau jaunâtre, les cheveux plats, durs et noirs, les yeux obliques, les dents saillantes. Les Nègres (fig. 23) ont la peau noire, les cheveux frisés comme de la laine, les mâchoires en avant, le nez épaté ; ils sont bien moins intelligents que les Chinois, et surtout que les Blancs (...).
Il faut bien voir que les Blancs étant plus intelligents, plus travailleurs, plus courageux que les autres, ont envahi le monde entier et menacent de détruire ou de subjuguer toutes les races inférieures.
Et il y a de ces hommes qui sont vraiment inférieurs. Ainsi l'Australie est peuplée par des hommes de petite taille, à peau noirâtre, à cheveux noirs et droits, à tête très petite, qui vivent en petits groupes, n'ont ni culture ni animaux domestiques (sauf une espèce de chien), et sont fort peu intelligents. Certaines peuplades humaines ne savent même pas faire du feu.
(Bert 1887, p 17-18)
Les Nègres, peu intelligents, n'ont jamais bâti que des huttes parfois réunies en assez grand nombre pour faire une ville ; ils n'ont point d'industries ; la culture de la terre est chez eux au maximum de simplicité. Ce ne sont pas cependant les derniers des hommes. Il faut mettre après eux, comme intelligence, les petites races d'hommes qui habitent les régions les plus inaccessibles de l'Afrique (...).
Bien au dessus du Nègre, nous élèverons l'homme à la peau jaunâtre (...). Il a fondé de grands empires, créé une civilisation fort avancée (...) mais tout cela semble de nos jours tombé en décadence (...).
Mais la race intelligente entre toutes, celle qui envahit et tend à détruire ou à subjuguer les autres, c'est celle à laquelle nous appartenons, c'est la race blanche.
(Bert 1885a, 91-93.)
Ces vérités officielles, exprimées de façon bonhomme par Paul Bert, ont été assénées par les instituteurs à plusieurs générations de citoyens.
Elles constituent le socle, non pas d'une culture savante, mais de la culture populaire, laïque et républicaine, des Français. La France en est imprégnée, et cela se voit.
Paul Bert a résumé la mission civilisatrice républicaine :
Il faut placer l'indigène en position de s'assimiler ou de disparaître.
Cité par : Carole Reynaud Paligot, La République raciale, Puf, 2006. p69
et vive la république! Je dois être naïve mais naïve moi! je croyais tout ce qu'on m'a appris à l'école: Jules Ferry le père de l'école publique laïque, Vitor Hugo un grand poète, Mr Larousse celui qui a fait mon dictionnaire ,mes enseignants des hommes et des femmes possédant La Connaissance mais que nenni! Tout ça est faux. L'histoire de mon pays est moche et elle pue!
Même Voltaire est à jeter! adieu Candide!
Il faudrait bien débaptiser une grande partie de nos établissements scolaires….. !! On ne pourra y apprendre rien de bon dans ces conditions.
Ce site de nos amis bretons est vraiment "hallucinant" et nous ouvre les yeux et l'esprit.