Le nationalisme français

18/02/2016 18:12
LE NATIONALISME FRANCAIS : UNE IMPOSTURE ACCOUCHEE PAR LA VIOLENCE . LE NATIONALISME BRETON : UNE ASPIRATION LEGITIME A VIVRE ENSEMBLE, NEE DE L’HISTOIRE D’UN PEUPLE IDENTIFIE DEPUIS L’ANTIQUITE.
On prête à Charles de Gaulle d’avoir écrit la sottise qui suit : « le patriotisme c’est aimer son pays, le nationalisme c’est détester celui des autres ». 
Cela se peut-il ? Pourquoi pas. Il en a écrit bien d’autres. Par exemple : « La France vient du fond des âges » (!). Ses connaissances sur l’origine de la France étaient quasi nulles. Mieux, celle-ci lui est aussi prêtée : « La France est la France; elle a un passé; elle a un présent; elle a un avenir » (!). Génial, lumineux : ne dirait-t-on pas du Bossuet à la petite semaine, ou un jour de pluie ?
Nous avons souvent parlé du problème des Nations, et de ce que jadis on appelait  » sentiment national « , aujourd’hui qualifié de SENTIMENT D’APPARTENANCE – en raison de la pollution des termes  » nation  » et  » nationalisme « , par des insuffisants intellectuels incultes, strictement ignorants de l’histoire réelle, mais intoxiqués par quelques faux aphorismes de la doxa française, à quoi se résume tout leur savoir. Ceux là n’ont vu dans les nationalismes que le côté agressif, monstrueux, destructeur de certains d’entre-eux (l’Allemagne nazie, le Japon de l’entre deux guerres, la Russie soviétique, la Chine totalitaire actuelle, la Corée du Nord ….), alors qu’il existe, bien plus souvent, des nationalismes pacifiques, qui se bornent à se réclamer de ces droits humains fondamentaux, consacrés par le droit international : l’appartenance à son peuple, l’amour légitime de son pays, le droit de parler sa langue et de pratiquer sa culture, de se gouverner, de transmettre ses valeurs….. Toutes choses aujourd’hui reconnues et proclamées par les Chartes des Droits Fondamentaux, y compris par les constitutions des pays les plus violents contre leurs propres citoyens, qui ne peuvent mettre obstacle à leur introduction dans leurs propres textes, même s’ils les violent allègrement tous les jours.
Ces principes fondamentaux du vivre ensemble sont encore, pour les nations qu’elle a soumises en 1789, ignorés et bafoués par ce pays, situé à l’Est du nôtre, qui se targue –horresco referens  – d’avoir inventé les droits de l’homme, mais qui viole allègrement toutes les Libertés publiques, quotidiennement, dont l’une des principales : le droit de s’exprimer librement.
Avec d’autres auteurs nous avons démontré que, de ce point de vue, le nationalisme français, non pas celui des rois, mais celui des régimes construits au cours des décennies qui ont suivi la Grande, l’Universelle, la Magnifique  » révolution  » de 1789 – que l’on appelle en Bretagne la shoah bretonne -, rasant, abrasant, détruisant tout – les langues, les cultures, les histoires locales, dont plusieurs authentiques histoires nationales, celle de la Bretagne en particulier -, a été l’une des plus bêtes et des plus cruelles du monde civilisé ….. (Livre bleu de la Bretagne, téléchargeable gratuitement par Google, diffusé aujourd’hui dans plus de 100 pays dans le Monde, recommandé par trente sites internet en France et à l’étranger, sauf par les merdias du pays des droits de l’homme).
La religion nationale française, enseignée dans les écoles pendant plusieurs générations après 1789,  aujourd’hui, démasquée, fait figure de vieillerie ridicule et absurde : notre compatriote breton Alfred JARRY, l’inventeur de la machine à décerveler, n’aurait pas osé assumer une pareille invention.
LE NATIONALISME FRANCAIS : L’ECRASEMENT DES AUTRES CULTURES.  LE NATIONALISME BRETON : UN MOUVEMENT DE LIBERATION NATIONALE.
 
C’est au nom de ce nationalisme français méprisant, arrogant, orgueilleux, stupide, en un mot, que les quelques centaines de Bretons qui ont fait l’honneur à leur pays de porter haut les couleurs de leur culture, au prix de leur liberté, de leurs carrières, parfois de leur vie, ont été persécutés, jusqu’à ces trente dernières années. Combien ont-ils été, durant la dernière guerre mondiale, à tenter de défendre les intérêts de leur pays en s’alliant aux Allemands, sans partager, ni de près, ni de loin, les révoltantes thèses nazies ? Une infime minorité. Quelques dizaines ? Cent au plus ? Sûrement moins de mille.
La collaboration française, elle,  a été plus que largement compromise par l’adhésion à cette idéologie criminelle : des centaines de milliers de personnes, peut-être des millions, y ont souscrit, notamment par leurs sentiments violemment antisémites. Ce que l’on dénomme les  » collaborateurs  » bretons ont été, pour la plupart, des patriotes, qui n’ont fait alliance avec l’Allemagne – pays avec lequel la Bretagne n’a jamais eu de contentieux, contrairement à nos voisins les plus proches -, que parce que cette alliance leur permettait d’entrevoir un avenir enfin libre, et de vivre dans la Dignité leurs valeurs, leur culture, leur langue. J’ai partagé avec Bernard Le NAIL, directeur de l’Institut culturel de Bretagne (lettres dans mes archives) cette opinion : c’était une bande de pauvres bougres, qui ne connaissaient pour le plus grand nombre rien des thèses dites  » nationales socialistes « , et qui ne savaient certes pas que leur mémoire serait prise en otage par les survivants des complices des goulags, tant en France qu’en Bretagne, jusqu’à aujourd’hui ( » Diwan, a dit un imbécile, est une secte « ; le même :  » La Chine accomplit au Tibet une oeuvre civilisatrice admirable « ).
Ceux qu’on dénomme les « collaborateurs bretons », ont animé ce qu’on désigne ailleurs, partout dans le monde, un MOUVEMENT DE LIBERATION NATIONALE. Voila le grand mot enfin lâché, et qu’on ne peut plus, aujourd’hui que l’histoire des sinistres relations franco-bretonne est écrite, et diffusée dans le monde entier, infirmer.
La collaboration française, elle,  a été plus que largement compromise par l’adhésion à l’ idéologie criminelle des Allemands nazis : des centaines de milliers de personnes, peut-être des millions, y ont souscrit, notamment par leurs sentiments violemment antisémites.
 
C’est au nom des erreurs de quelques uns, et de la manipulation très consciente des autres, que des campagnes honteuses sont encore menées dans la presse nationale française, contre ces quelques malheureux, qui continuent de servir de boucs émissaires et d’échappatoire aux vrais coupables, qui, eux ont été les complices moraux des assassins des cent millions de victimes du marxisme, à l’égal des idéologies nazies, et qui continuent à polluer les médias, à pervertir la vérité, et à échapper aux sanctions qu’ils méritent.
Si nous en avons le loisir, nous publierons un jour quelques extraits des incroyables sottises que les instituteurs de la troisième république ont enseigné sur tout le territoire hexagonal dénommé  » La  » France, – avec quelques circonstances atténuantes, il est juste de le dire, car quiconque est décervelé malgré lui, ne sait pas les dégâts qu’il commet sur les jeunes consciences -, à leurs jeunes élèves, comme on enseigne dans les sectes dénoncées quotidiennement par les médias . Les excès peu ragoûtants de cet enseignement ont produit des effets désastreux. On verra bien, lorsque ces extraits seront publiés, combien a été agressive la politique française, et combien timides apparaissent nos bretons  » nationalistes « .
Le nationalisme breton a fait quelques victimes, c’est vrai. Nous regrettons sincèrement que certains de nos compatriotes aient cédé au désespoir pour en arriver là : la mort d’un seul homme est déjà une mort de trop.  Cela serait-il arrivé si la France, au lieu de nous envahir, d’annexer notre pays, de détruire notre langue et notre identité, était restée chez elle, où nous aspirons, avec fermeté,  la voir retourner ? Si elle n’avait pas sucé au fil des siècles nos richesses, nos ressources fiscales, notre marine, nos intellectuels, nos administrateurs, nos écrivains, le sang de nos jeunes hommes, en les enrôlant de force dans des guerres (les guerres d’Italie, de Hollande, de Louis XIV, de Napoléon Ier, de Napoléon III, de 1914 – 1918 (200 000 morts, plus d’un quart de la population active), de 1939 -1945, d’Indochine, d’Algérie … ). Notre peuple pacifique n’avait rien à faire dans ces conflits meurtriers, QUI N’ETAIENT, NI DE PRES, NI DE LOIN LES NÔTRES, mais ceux d’un peuple belliqueux, expansionniste, en guerre d’une manière pathologique contre tous durant presque toute son histoire.
La Bretagne médiévale, sous le gouvernement de ses Ducs, n’a eu de cesse que de se tenir à l’écart, par une politique de sage neutralité, des guerres franco – anglaises. Le nationalisme breton  compte à son passif quelques dizaines, peut-être un peu davantage, de morts.  MAIS LE NATIONALISME FRANCAIS, SES GUERRES, coloniales notamment, a tué des MILLIONS D’ÊTRES HUMAINS en Europe et dans le monde.
 
On verra bien, sans trop tarder, qui est coupable, et qui est victime, et si la Bretagne a lieu d’être satisfaite de la politique de ce pays, qui s’imagine nous avoir apporté la civilisation, comme aux nègres d’Afrique et d’ailleurs.
 
 
 
LOUIS MELENNEC

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