LES CRIMES DE GENOCIDE et les CRIMES CONTRE L’HUMANITE perpétrés en BRETAGNE et en VENDEE par la FRANCE DES DROITS DE L’HOMME en 1793 et en 1794 .

19/09/2023 22:42
LES CRIMES DE GENOCIDE et les CRIMES CONTRE L’HUMANITE perpétrés en BRETAGNE et en VENDEE par la FRANCE DES DROITS DE L’HOMME en 1793 et en 1794 .
 
 
LA HONTE IMPRESCRIPTIBLE DE LA FRANCE. AUX MENTEURS ET AU LÂCHES.
 
29 septembre 2011 par Louis Mélennec. (Article en cours d’élaboration).
 
 
 
 
” Le gouvernement révolutionnaire ne doit aux ennemis du peuple que la mort “.  Robespierre.
 
“  Il faut gouverner par le fer ceux qui ne peuvent l’être par la justice “.  Saint - Just.
 
” De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qu’on avait pris en contrebande, et qui étaient pendus avec leurs maîtres. JE NE CONCOIS PAS COMMENT ON PEUT CONDAMNER A MORT CES ANIMAUX A FACE HUMAINE “.  (Camille Desmoulins, exprimant son aversion irrépressible des Bretons et des Vendéens, in son Histoire des Brissotins, cité par Reynald SECHER).
 
La présente chronique traite d’un thème terrifiant. Depuis six ans, époque à laquelle j’ai eu accès à Internet, et donc la possibilité de m’exprimer publiquement,  je vous ai entretenu de faits que vous n’avez pas lu dans vos manuels, que vos enseignants vous ont caché, souvent parce qu’ils ne les connaissaient pas. Pas seulement : parmi eux, les héritiers spirituels de Staline, de Mao Zedong, de Pol Pot, et quelques autres. On vous a pourvu d’une identité qui n’est pas la vôtre, d’un passeport qui n’est pas celui du pays auquel vous appartenez …..
 
Ce dont il est question ici, ce sont les crimes de masse dont s’enorgueillit le pays qui a apporté le culte de la liberté au monde entier : le GENOCIDE des populations concernées, les CRIMES CONTRE L’HUMANITE …..
 
De nombreux auteurs ont travaillé la matière, du plus haut niveau, et d’une morale intransigeante. Les révélations les plus importantes sont due à un de nos compatriotes, au premier rang desques Reynald SECHER. Voilà trente ans qu’il étudie le sujet sous tous ses aspects. M. SECHER vient de publier son dernier livre aux éditions du Cerf; c’est un ouvrage majeur; maître Gilles-William GOLDNADEL, et Stéphane COURTOIS apportent à ce livre un concours précieux, le premier en le préfaçant, le second dans une post-face remarquable (M. Courtois, ancien communiste, initiateur et coordinateur du fameux ” Livre noir du communisme “, est un spécialiste respecté des techniques de falsification de l’Histoire, de l’histoire de France en particulier).
 
La France a eu ses Trotsky, ses Staline, ses Lénine, ses Pol Pot, ses Hitler. Ils s’appelaient Robespierre, Barère, Saint-Just, Lazare Carnot … Il ont vécu au temps de la grande ” révolution ” des droits de l’homme. La France, le pays culte, le pays phare, le pays qui a apporté la liberté au monde,  a fait semblant de les oublier. De cette époque sanguinaire, dont les historiens actuels font le bilan, elle a réussi, par un tour de passe-passe incroyable, à faire la base de sa religion nationale, au seul motif que des idéalistes ont proclamé, en 1789, treize ans après les Etats-Unis d’Amérique, une Déclaration des droits dont elle s’est frauduleusement attribué la paternité, mais QUI N’A JAMAIS ETE APPLIQUEE, ni pendant ladite révolution, (surtout pas !), ni après par les régimes autoritaires qui se sont succédés. Il existe encore en France, pire : en Bretagne, des rues baptisées des noms des malades mentaux délirants cités ci - dessus, considérés comme tels par les psychiatres, et dont le sort normal eût été d’être enfermés, sous camisole de force, dans des asiles.
 
Dans le prolongement de ces individus malades, doit-on citer ceux des ” hystoriens ” qui prétendent encore défendre leur oeuvre terrifiante de mort et de désolation, en plein 21ème siècle ?
 
(Relire : Mélennec, psychiatrie, paranoia).
 
Par quelle opération maléfique la France a-t-elle pu transformer les atrocités commises en 1789 et durant les années suivantes, en des exploits glorieux, célébrés par des ” universitaires ” que l’ont croyait honnêtes, mais qui se sont révélés d’authentiques idéologues menteurs, manipulateurs, ….
 
I - COMMENT ON ECRIT L’HISTOIRE ” CONVENABLE ” AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME : EN SACRIFIANT TOUT A LA HIERARCHIE EN PLACE, ET A SA PROPRE CARRIERE. COMMENT LES MARXISTES, S'ETANT EMPARES DES CHAIRES D'HISTOIRE, ONT FALSIFIE L'HISTOIRE DE BRETAGNE.
 
 
 
Par quelle opération maléfique la France a-t-elle pu transformer les atrocités commises en 1789 et durant les années suivantes, en des exploits glorieux, célébrés par des ” universitaires ” que l’ont croyait honnêtes, mais qui se sont révélés d’authentiques idéologues menteurs et manipulateurs ? Comment a-t-elle pu transformer les criminels en héros, et les victimes en bourreaux ?
 
Comment a-t-elle pu manipuler d'une manière aussi scandaleuse, par un lavage permanent des cerveaux des enfants des écoles, pour les transformer en moutons, en toute impunité ?
 
 
 
 
 
C'est toute l'histoire de la Bretagne et de la Vendée en 1793 et en 1794.
 
C'est une règle universelle. Le plus fort, non combattu par un contre-pouvoir aussi fort que lui, abuse de la situation, et écrase les faibles. Lorsque, de surcroit, ceux qui détiennent le pouvoir sont malhonnêtes, idéologues, délirants, malades mentaux, ou seulement déficients intellectuels – allusion non voilée aux pédalos et aux brêles qui, selon les excellentes formules popularisées par M.M. Jean-Luc Mélenchon et Straus-Kahn, qui désignent ainsi les membres du « gouvernement » de la France -, les populations sont exposées à la catastrophe. Et plus elles ont été décervelées par la falsification voulue des « programmes » d'enseignement, et plus elles sont vulnérables. Du passé faisons table rase : effaçons l'histoire de l'humanité et des Nations, nous allons pouvoir triturer les cerveaux des enfants tout à loisir : nous en ferons sans résistance des clones à notre image, malléables à merci.
 
Nous vivons cette phase terrible : la population française est sous l'influence des imbéciles. Pourquoi ne pas créer à leur intention un CAPES, un doctorat, une agrégation ? Comme les amibes, comme les rats, ils s'auto-reproduisent, ils seraient bien capables de s'auto-gratifier de ces titres ronflants.
 
Mes écrits sur la falsification de l'histoire de la Bretagne ont été accueillis, pendant des années, par des horions, par cette catégorie de lecteurs qui, élevés dans l'hallucinante et criminelle théorie du ministère de l'éducation nationale, savoir que l'élève doit tirer de lui même son savoir, et que ce sont les enseignants qui doivent se mettre à l'école de leurs élèves, dénommés « les apprenants » (sic!), totalement ignares de tout. Je ne parle pas seulement de Wikipédiouse. Des « apprenants » qui ne savent rien, promulgués professeurs de ceux qui savent ! Dix mille ans de très belle civilisation humaine, si riche qu'on ne peut en voir le bout, effacée par le délire de quelques uns, qui n'ont d'ailleurs pas conscience de leur sottise.
 
Notre belle jeunesse – à part quelques uns, surtout ceux qui ont eu le bonheur de fréquenter les écoles fréquentables, par exemple l'école alsacienne et les autres de même statut, qui accueillent nombre de fils et filles de ministres « socialiste » – ne sait plus lire, ni compter, ni écrire. Les coupables sont connus par leur nom : la « république » les laisse en liberté !
 
Mon père n'avait pas dépassé le niveau du certificat d'études. J'ai retrouvé quelques unes de ses lettres : une écriture superbe, de la calligraphie, aucune faute d'orthographe, un très beau style, de très beaux sentiments. .. Où est-il donc le moulin de la galette, le tabac et le bistro du coin, chantait Fréhel, une bretonne bon teint ?
 
Regardez du côté de l’Elysée, de Matignon, du Palais Bourbon ...
 
Les plus bêtes, les moins instruits sont les plus agressifs, les plus prétentieux, et, comme me l'écrivait une de mes correspondantes, les plus méchants. Je classe les gens de Wikipédiouse parmi les plus sots et les plus prétentieux. (Je ne vise ici que cette petite secte qui s'est emparée de l'histoire de la Bretagne, ce qui, dans certaines élucubrations de ces « experts » d'un type très particulier, nous vaut jusqu'à une faute à chaque ligne de leur savante littérature !)
 
 
 
COMMENT ON DEVIENT « HYSTORIEN » EN BRETAGNE ET EN FRANCE.
 
La ” mécanique “, pour être agréé comme ” historien ” patenté par le système en place, qui détient le pouvoir à un moment donné, est admirablement décrite dans un ouvrage, publié par deux historiens éminents – et honnêtes - qui, précisément font partie du système, mais ont eu le bonheur de ne pa succomber aux pressions iniques dont ils furent la cible : Lisez ce qu'ils écrivent, vous allez enfin tout comprendre :
 
” Pour franchir les degrés de la pyramide, il faut satisfaire à des rites de passage : l’agrégation, la thèse de troisième cycle, le thèse de doctorat, ensuite, publier des travaux ” remarqués ” (c’est à dire conformes à l’idéologie dominante). L’auteur de ces travaux – celui qui les a écrits sous inluence - leur dénie toute valeur en eux-mêmes, et ne leur reconnaît qu’une seule fonction : ils permettent seulement QUE JOUE LA COOPTATION PAR LE HAUT. L’exercice de celle-ci appartient à UN PETIT NOMBRE DE MAÎTRES DE LA CORPORATION ……. De véritables propriétés se définissent en histoire, imposant à chaque chercheur de se ” domicilier ” dans un secteur précis. Les RAPPORTS DE POUVOIR entre historiens ont ainsi une influence directe sur le configuration du savoir historique ….” 
 
Ce n’est évidemment pas le public ( = les lecteurs des livres d’histoire) qui influe sur la qualité, la valeur, la véracité des travaux de l’historien : ce sont les mandarins qui détiennent le pouvoir dans les milieux fermés de l’ “Histoire”,  qui commandent et imposent le discours qu’il est CONVENABLE de tenir :
 
” Ce sont les pairs qui apprécient la ” conformité ” du produit aux ” lois du milieu “, avant de lui conférer le label de la corporation, et de permettre à son auteur d’accéder au rang de locuteur habilité “ - c'est à dire d'interlocuteur bien docile, qui ne renversera pas la machine, et sur l'obéissance duquel on pourra comper, sa vie durant.
 
(Guy BOURDE et Hervé MARTIN, Les Ecoles historiques, Paris, 1983 et 1997, Editions du Seuil, pages 352 et suivantes).
 
Je confirme, en ma qualité d’ancien universitaire, que cela est vrai : manier la brosse à reluire avec talent et assiduité, ne pas s’écarter du discours convenu et convenable, sont des conditions indispensables pour accéder à la carrière, et pour gravir  les barreaux de l’échelle.
 
La médiocrité intellectuelle, dans cette sorte d’exercice – vous avez bien lu : la médiocrité intellectuelle - est un atout souvent considérable, la “hiérarchie ” étant par là assurée, en accueillant en son sein préférentiellement cette sorte de personnages, de ne pas introduire dans le ” système ” des concurrents dangereux. Ainsi sont neutralisés les plus intelligents, ceux qui pensent, et qui, à cause même de leur savoir et de leur aptitude à créer,
 
C’est ainsi que la carrière de Reynald SECHER fut massacrée avant que d’être commencée. Il en fut prévenu par son maître le professeur MEYER., avant même de soutenir sa thèse en Sorbonne, en 1985. Cet homme honnête et droit ne pouvait se plier à ces règles hypocrites. Il en a beaucoup souffert, ayant une réelle vocation d’universitaire, et l’espérance de rendre de grands services à ses futurs élèves. Qu’il se console, s’il le peut : pour les gens intègres, il est UN HISTORIEN MAJUSCULE. Ceux qui se sont opposés à ses travaux, et qui l’ont persécuté, SONT DES NAINS. Il est tout de même effrayant, lecteurs qui n’avez jamais soupçonné cela, que des êtres humains tombent plus bas que la bassesse imaginable : massacrer la carrière d’un historien jeune et brillant PARCE QU’IL A OSE DIRE LA VERITE !
 
C’est ainsi, je l’ai dit un grand nombre de fois, que fut écrite ” l’histoire ” de la Bretagne : fausse et falsifiée, non pas certes en totalité, mais sur des points essentiels, selon ce que les scribes qui falsifiaient cette histoire attendaient de leur complaisance, en récompense de la part de ceux qui détenaient le pouvoir, ou emportés par leurs fantasmes : les jacobins de Paris, centralisateurs à outrance, puis les marxistes, qui ont eu le vent en poupe jusqu’à leur destruction finale …. (Voir Mélennec, Mémoire de DEA, publié dans le site Errances, le trajet de nos grands historiens, qui ont dû ” composer ” avec le système, avec habileté, mais sans jamais sacrifier leur honneur de Bretons, au moins jusqu’à la Borderie. Et encore, sur la perversité du ” système ” qui détient le pouvoir en Bretagne.
 
(Relire : Louis MELENNEC, De la trouille bretonne et de l’autocensure, et les centaines d'articles et de commentaires publiés sur la toile, car il est inscrit – honneur insigne -, sur une liste tout ce qu'il y a de plus noire. Savez-vous pourquoi ? Il ne ment jamais, crime impardonnable dans notre « république des droits de l'homme », le modèle insurpassé et insurpassable de l'Univers).).
 
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La Bretagne, dans sa quasi-totalité, est atteinte d’une étrange maladie, qui s’apparente à la TREMBLANTE DES MOUTONS ET DES BOVINS. Ceux qui sont chargés de défendre la vérité en Bretagne, et la Dignité des Bretons - ceux qu’on dénomme ” les élus ” - ne le font pas. Pierre LEMOINE, cet homme remarquable qui a consacré TOUTE SA VIE à défendre la vérité, opération dans laquelle il a investi une énergie considérable, l’a rappelé dans une récente interview diffusée sur la télévision de l’Agence Bretagne Presse, laquelle, avec des moyens dérisoires, sans subvention d’aucune sorte, essaie de faire avancer les choses - avec une dose de maladresse, il faut en convenir, qui dépasse la moyenne. Ces élus ” bretons “ne sont élus QUE PARCE QUE LE POUVOIR PARISIEN le veut bien, et parce que leur élection leur procure salaires, prébendes, avantages en nature et en espèces plus que confortables.
 
Tout ce qui suit a été impitoyablement ignoré par manuels d’enseignement français, à plus forte raison par les manuels bretons, très étroitement contrôlés, censurés, ligotés par la capitale de notre voisin qui jouxte nos frontières du côté de l’Est.
 
Les malheureuses victimes d’Oradour sur Glane (642 au total, exécutées par les armées allemandes, voir Google) sont l’objet, à juste titre, d’un culte; leur sacrifice est présent dans toutes les mémoires. Les mêmes manuels français sont prolixes sur les invasions arabes (Ah ! Ce brave Charles Martel, qui a (qui aurait, car le mythe est faux) arrêté les Arabes à Poitiers!), les invasions des Vikings, les guerres franco - anglaises, les guerres franco - allemandes. Sous la pression populaire, la colonisation est maintenant enseignée, sous forme de repentance, dans les lycées. Mais la France - ni aucun autre pays, à cause d’une désinformation féroce - ne parle JAMAIS des 6000 soldats tués à Saint-Aubin-du-Cormier, des milliers de Bretons massacrés par les troupes de Louis XIV en 1675,  des 115000 Bretons et Vendéens, qui n’avaient rien demandé à personne, qu’à vivre leur foi et leurs croyances, assassinés par le pays autoproclamé ” des Droits de l’homme ” dans des conditions ignominieuses.
 
Cela procède d’une manipulation mentale d’une grande envergure… Nous nous dispenserions volontiers de rapporter les faits répugnants qui suivent. Mais la Bretagne ne sera elle-même que si elle a connaissance de son histoire, surtout dans ce qu’elle a de plus abject. Les Bretons ne sont pas français. Maintenant, ILS EN SONT CONSCIENTS. Nos voisins, toujours convaincus de leur très éminente supériorité, ne le savent pas encore, à l’exception d’une faible minorité (je ma flatte d’avoir agi, depuis des années, en faveur de cette prise de conscience).
 
Ce qui est relaté ici fait partie des affrontements d’une extrême cruauté qui les ont opposés à leurs adversaires au cours de leur long périple, avant d’avoir failli être dissous dans un peuple qui n’est pas le leur. C’est un devoir pieux que nous accomplissons ici, qui rendra l’ émancipation totale de notre Pays inéluctable, lorsque ce travail de mémoire, véritable psychanalyse collective, aura achevé ses effets.
 
Le présent article est essentiellement composé de citations, convergentes, indiscutables, émanant des acteurs de ces massacres, des témoins oculaires, des victimes échappées par miracle …… Ceci est voulu : il s’agit, cette fois,  de rendre IMPOSSIBLE toute contestation par le très grand nombre de faits cités, par l’extrême diversité, par la qualité des auteurs ….
 
 
II – LE GENOCIDE BRETON ET VENDEEN. DE LA NECESSITE DE REBAPTISER LES FAITS QUI SE SONT DEROULES DANS L’OUEST : LES GUERRES DE BRETAGNE ET DE VENDEE.
 
Il n’est plus admissible, aujourd’hui, de désigner les faits perpétrés dans l’Ouest de la France par les armées du Pays des ” droits de l’homme “, sous leur appellation traditionnelle de ” GUERRES DE VENDEE “. Ce terme est tout à fait inexact et réducteur.
 
Réducteur, parce qu’il donne à penser que ces guerres n’ont concerné que le département de Vendée, et seulement les habitants de ce département, alors qu’il n’en est rien.
 
1 - Les atrocités perpétrées par les armées du pays dit ” des droits de l’homme ” se sont déroulées dans un quadrilatère d’environ 10000 klm carrés - soit un peu plus de 700 paroisses -, délimité :
 
- Au nord, par la Loire, de Saint Nazaire aux Ponts-de-Cé, ce fleuve traversant d’est en ouest la partie sud de la Bretagne.
 
- Au sud, par une ligne reliant Parthenay à Saint-Gilles-Croix-de-vie.
 
- A l’est, par une ligne reliant les Pont-de-Cé à Parthenay.
 
- A l’ouest, par l’océan atlantique.
 
La Bretagne est donc d’autant plus partie prenante dans ces atrocités, qu’une partie très importante de cette guerre a directement concerné la ville de Nantes, capitale historique de notre Pays, et que QUATRE DEPARTEMENTS sont concernés :
 
- La Loire Atlantique, au sud de la Loire.
 
- La Vendée, dans sa partie nord.
 
- Le Maine et Loir, dans sa partie sud.
 
- Les Deux-Sèvres, dans sa partie nord.
 
Il faut ajouter que certaines localités de la rive droite de la Loire ont été concernées par cette guerre (lettre de Turreau datée du 18 janvier 1794, in Les colonnes infernales, page 139) : ” Les brigands qui étaient répandus sur la rive droite de la Loire sont anéantis; il ne reste plus qu’à PURGER le premier théâtre de leur fureur “), et que le massacre de Savenay, l’un des plus exécrables de l’histoire de France, perpétré au nom de la République Sainte et Sacrée, ou de nombreux Bretons trouvèrent la mort, se déroule en pleine Loire Atlantique, à 31 klm au nord de Nantes, et à à 87 klm de Rennes.
 
2 - Outre ces considérations géographiques, un second élément, de première importance doit être souligné. Ceux que l’on dénomme à Paris les ” Vendéens “, ne sont en aucun cas exclusivement originaires du département de Vendée. Ils désignent TOUS LES INSURGES de cette région révoltée contre la terreur que font régner les paranoïaques qui se sont emparés du pouvoir à Paris. Les habitants des quatre départements ci-dessus sont donc des ” Vendéens “, selon la terminologie de cette époque.
 
Ceci est tellement vrai, que si le mouvement a effectivement été dirigé par des personnages dont certains sont originaires du département de la Vendée ( …..), il est non moins vrai que la résistance des populations a aussi été animée par d’authentiques patriotes Bretons de Bretagne. CHARETTE DE LA  CONTRIE, breton, né à Couffé, près d’Ancenis, mort fusillé à Nantes en 1796, surnommé le ” Roi de la Vendée “, fut l’âme de cette guerre, ce qui démontre combien nous avons joué un rôle primordial dans la résistance au pouvoir tyrannique des malades mentaux de Paris. Si l’on en croit Las Cases, qui lui prête ces propos, Napoléon a dit de lui que son action portait la marque du génie.
 
Dupuy, dans son ouvrage publié dans la collection Pluriel (Paris, édition de 2008, page 259) souligne cette étroite imbrication des combattants du sud et du nord de la Loire, de ceux qu’on a dénommé les Vendéens et les Chouans :
 
” La chouannerie ne peut se penser à côté et en dehors de la Vendée. La guerre civile concerne le grand Ouest tout entier. Il y a là un ensemble géographique et culturel qui …. a engendré une protestation armée qui n’a pas manifesté partout la même durée ni la même intensité …VENDEE ET CHOUANNERIE FORMENT UN TOUT “.
 
Sur la délimitation de la région dénommée ” Vendée militaire “, voir, en particulier : Gaborit, pages 9 et 10; Reynald SECHER, La Vendée - Vengé, page 31; carte reproduite pages 26 et 27.      …………………………………………………
 
III - LES ATROCITES COMMISES EN BRETAGNE ET EN VENDEE SUR LES ORDRES REPETES DU POUVOIR CENTRAL FRANCAIS.
 
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LES VIOLS, LES VIOLENCES, LES MEURTRES  PERPETRES PAR LES SOLDATS DES ARMEES FRANCAISES, sur les femmes, les enfants, les jeunes filles, les religieuses ….
 
Les viols se font sur une grande échelle. Ils touchent un très grand nombre de femmes : les mères, les filles, les femmes âgées, les enfants, les religieuses.
 
Les conditions en sont ignobles : le viol se fait en public, chaque fois que cela est possible : les femmes sont prises devant leurs maris et leurs enfants; les jeunes filles sont violées devant leurs parents, leurs frères, leurs soeurs. Certaines femmes ou jeunes filles s’offrent, pour tenter d’échapper à la mort : elles sont violées, puis tuées, parfois pendant l’exécution même de l’acte. Pire : certaines femmes ” patriotes ” sont violées également, pour le plaisir, ou parce qu’il n’y en a pas d’autres à proximité, ou parce que le ” contingent ” disponible est épuisé. On a signalé des cas de viols sur des cadavres encore chauds, ou sur des femmes en train d’expirer.
 
” Si toutes les femmes prises ne sont pas brûlées, elles trouvent, en tous cas, un emploi : les plus vulgaires appartiennent aux soldats, les plus belles aux officiers; moins raffiné, le général Commaire marque une préférence pour les vivandières … Dans les métairies, les femmes sont prises devant leurs maris expirants … Une citoyenne est la conquête commune de l’état-major de l’armée; une autre appartient à trente soldats ….. Des malheureuses, qui espèrent par le déshonneur subi avoir évité la mort, sont fusillées nues … DES FEMMES SONT SOUILLEES DANS LEURS CADAVRES … Le viol est la récompense du soldat ” (Gabory, pages 350 et 351). 
 
” Le général Huché, monomane du crime, toujours à demi ivre, se repaît des spasmes d’agonie … Il se donne le passe temps ” de voir rouler jusqu’au bas d’une côte escarpée des femmes fusillées sur la pente, pour rire des accidents de leur chute “. Ses soldats portent des enfants embrochés sur leurs baïonnettes; ils en brûlent d’autres dans leurs berceaux “ (Gabory, pages 350 et 351).
 
” Un délire de et de sadisme s’empare des soldats : ils se réservent comme butin de guerre les femmes les plus distinguées et les religieuses. Ils dépouillent les cadavres de leurs vêtements, et les alignent sur le dos …. Ils appellent cette opération : ” mettre en batterie …” ” Ils vont, raconte Béjary, jusqu’à introduire dans le corps des victimes des cartouches auxquelles ils mettent le feu “. (Gabory, page …)
 
” Le soussigné déclare qu’en suivant l’armée dont je fais partie, j’ai vu entre Venansault et Ayzenay, au moins cent personnes, toutes femmes et enfants, massacrés et coupés en morceaux ; dans le nombre était un enfant, qui palpitait encore auprès de sa mère …” (Témoignage du gendarme Charrier, de la brigade de Palluau; contresigné par le juge Rouvière, du tribunal de Challans,; cité in Les colonnes infernales, page 202).
 
“  Le jour qu’on mit le feu à Venansault, il vit tuer sept femmes, seules trouvées dans la commune, que l’une d’elle tenait son nourrisson dans les bras, et qu’on eut le raffinement et la barbarie de percer du même coup de sabre la mère et l’enfant … cette infâme action reçut les applaudissements du commandant ” (Témoignage du 14 février, 26 pluviôse, cité dans Les colonnes infernales, page 202).
 
” Cinq cents brigands ont été taillés en pièces, parmi lesquels un grand nombre de femmes, car les femmes s’en mêlent plus que jamais …” (lettre du général Huché, A.G., liasse B5 8 des Archives de guerre, in les colonnes infernales, page 205).
 
” J’ai vu brûler vifs des femmes et des hommes …. J’ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonnenette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau ….” (Témoignage du chirurgien Thomas, in la Vendée-Vengé, page 164).
 
” Il n’ y a plus de Vendée. Elle est morte avec ses femmes et ses enfants dans les marais et dans les bois de Savenay. J’AI ECRASE LES LES ENFANTS SOUS LES SABOTS DES CHEVAUX, massaccré les femmes qui, au moins, pour celles-là, N’ENFANTERONT PLUS DE BRIGANDS “ (Général Westermann, lettre au Comité de salut public, après la boucherie de Savenay).
 
………… A compléter ……….
 
LE MEURTRE DES FEMMES ENCEINTES.
 
Les femmes enceintes, épargnées pendant un temps, sont mises à mort. On tue d’un seul coup deux êtres vivants : la ” République ” est doublement gagnante. Certaines sont violées avant d’être exécutées, d’autres éventrées, d’autres transpercées par les armes. Par un raffinement de cruauté, les armes sont enfoncées dans le ventre même de la mère.
 
” Ayant reçu l’ordre de la Commission militaire d’aller constater la grossesse d’un grand nombre de femmes détenues à l’Entrepôt, je trouvais une grande quantité de cadavres épars ça et là; je vis des enfants palpitants noyés dans des baquets pleins d’excréments humains …. Je constate la grossesse de trente d’entre ces femmes; plusieurs étaient grosses de sept à huit mois. Quelques jours après, je reviens voir ces femmes, que leur état devait sauver; ces malheureuses avaient été noyées “. (Témoignage de Chaux, in La guerre de la Vendée, page 71).
 
” J’ai vu massacrer des vieillards dans leur lit, égorger des enfants sur le sein de leur mère, guillotiner des femmes enceintes, MÊME LE LENDEMAIN DE LEURS COUCHES …. Les atrocités qui se sont commises sous mes yeux ont tellement affecté mon coeur, que je ne regretterai jamais la vie …” (Témoignage du général de brigade Danican, Archives historiques de l’armée déposées au fort de Vincennes, lettre du 20 octobre 1793 adressée de Saint-Brieux à Bernier).
 
” Des femmes enceintes étaient étendues, et écrasées sous des pressoirs. Une pauvre femme, qui se trouvait dans ce cas, fut ouverte vivante au Bois-Chapelet, près de Maillon ” (Peigné, Histoire du Loroux-Bottereau, Archives paroissiales du Loroux-Bottereaux; Secher, in Le livre noir de la Révolution, page 239).
 
” Des soldats ouvrent le corps des femmes enceintes, y mettent de l’avoine, et y font manger leurs chevaux ” (Revue de la Révolution, 1887, Journal de l’abbé Pierre Cormier. Gabory, pages 351 et 352).
 
“  Une jeune fille de la Chapelle fut prise par des bourreaux qui, après l’avoir violée, la suspendirent à un chêne. Chaque jambe était attachée séparément à une branche de l’arbre, et écartée le plus loin possible l’une de l’autre. C’est dans cette position QU’ILS LA FENDIRENT AVEC LEUR SABRE JUSQU’A LA TÊTE, ET LA FENDIRENT EN DEUX “  (Le livre noir, cité par SECHER, page 239).
 
L’ELIMINATION DES ENFANTS.
 
Les enfants font l’objet d’un traitement spécial : attendu que ce sont de futurs ” brigands “, selon la terminologie usitée, et qu’il constituent, par cela même, un danger pour la ” République “, il FAUT LES TUER. TOUS. La politique d’extermination est donc systématique. Aucune pitié n’est de mise : on les tue devant leurs parents, ou mieux, avec leurs parents. Tous les moyens sont bons : on les coupe en morceaux, on les perce de coups de baïonnette, on les embroche, on les jette dans des brasiers, on les noie. Les cris de mort des mères ne sont d’aucun effet sur les bourreaux. Malheur à qui les protège : le bourreau Lamberty, ” pour en avoir dérobé à la noyade “, est mis à mort (Reynald SECHER, in Le livre noir, page 233). De même, pour empêcher les ” Vendéens ” de se reproduire, on leur coupe le sexe, on en fait des boucles d’oreilles ou des trophées que l’on arbore à sa ceinture; ce n’est qu’un macabre prélude à leur mise à mort (mêmes références).
 
” J’avais engagé plusieurs de mes amis à élever chez eux plusieurs de ces petits innocents; le lendemain, allant à l’Entrepôt pour les prendre, ces malheureux n’existaient plus : ils avaient tous été noyés; et j’assure en avoir vu la veille dans cette maison plus de 400 ou 500″. ( Témoignage de Chaux, membre du comité révolutionnaire, in La guerre de Vendée, page 71).
 
Le 28 février 1794, 110 enfants âgés de moins de 7 ANS des LUCS sur BOULOGNE, SONT MASSACRES par les troupes des Droits de l’homme. Une demande de la population est adressée  au Pape pour qu’ils soient béatifiés. Quoique je ne sois pas croyant, je m’associe aux catholiques dans cette demande (Livre de Auguste HUCHET, 1983, Le massacre des Lucs sur Boulogne; il y a contestation sur la date du 28 février, mais ceci ne change rien à l’abomination de ce massacre).
 
L’un des cas les plus horribles est celui de ce soldat qui, ayant embroché plusieurs nourrissons sur la baïonnette de son fusil, s’est ensuite promené devant la troupe pour se flatter de son exploit.
 
LES ARMES CHIMIQUES (Secher, La Vendée-Vengé, pages 155 et suivantes).
 
LES NOYADES DE NANTES ET DE LA LOIRE.
 
On a cru, pendant longtemps, que seule la ville de Nantes a été concernée par les noyades ordonnées par Carrier. A Nantes, on en a dénombré 23 au moins, dont l’une de 1200 personnes, selon Reynald SECHER. Le nombre des noyés, pour la seule ville de Nantes, est estimé, selon les auteurs, entre 4000 et 5000.  En réalité, plusieurs villes le long du fleuve sont concernées : Les Ponts-de-Cé, Angers, Le Pellerin. Une noyade au moins est identifiée dans la baie de Bourgneuf.
 
Les témoignages sont innombrables.
 
“  Comme en les fusillant c’est trop long, et qu’on use de la poudre et des balles, on a pris le parti d’en mettre un certain nombre dans de grands bateaux , de les conduire au milieu de la rivière …. (In La Vendée - Vengé, page 152 …)
 
“  Deux gabarres chargées d’individus s’arrêtèrent à un endroit nommé la Prairie au Ducs. Là, moi et mes camarades, nous avons vu le carnage le plus horrible que l’on puisse voir : plus de 800 individus, de tous âges et de tous sexes, furent inhumainement noyés et coupés en morceaux ….. Les gabares ne coulaient pas assez vite au fond; on tirait des coups de fusil sur ceux qui étaient dessus. Les cris horribles de ces malheureuses victimes ne faisaient qu’animer davantage leurs bourreaux. J’observais que tous les individus qu’on a noyés dans cette nuit furent préalablement dépouillés, nus comme la main …… (Témoignage de Wailly, in Le livre noir, page 237).
 
” Vous voyez ces femmes, ces mères malheureuses précipitées dans les flots avec leurs enfants …. L’enfance, l’aimable enfance …. devient l’objet de la plus incroyable rage …. Des enfants de dix, de cinq, de deux ans, des enfants à la mamelle sont massacrés et noyés …. Je vois encore le fleuve rapporter sur ses bords une femme tenant encore son enfant mort sur son sein, une fille entrelacée autour de sa mère “. (Avocat Tronson-Ducoudray, in Le livre noir, page 237).
 
” Nous fîmes une boucherie horrible; très peu échappèrent; partout on ne voyait que des monceaux de morts … tous furent noyés ou taillés en pièces …”  (Général Westermann, rapport envoyé au Comité de salut public après la boucherie de Savenay; in Les colonnes infernales, page 139).
 
Les mariages ” républicains ” et les ” déportations verticales (Sécher, pages 154 et 155).
 
LA RECUPERATION DE LA GRAISSE HUMAINE POUR DES USAGES DIVERS.
 
Dans l’échelle des horreurs, on atteint ici presque le sommet.
 
Les techniques sont simples : on met à mort ceux que l’on dénomme les ” brigands “. Parfois, pour agrémenter le plaisir, on taille à vif la peau, et l’on découpe les victimes. On peut aussi placer les corps sur des barres métalliques, des ” grills ” pour humains,  sans les découper. A partir de là, plusieurs procédés sont utilisés :
 
- le plus simple consiste à jeter les morceaux humains dans des fours - comme ceux dans lesquels on cuit le pain -, et l’on place un feu ardent en dessous. La chair se déssèche, mais le précieux nectar se met à couler, en tout cas à dégouliner. On le recueille dans un récipient, et on le livre là ou l’on en a besoin.
 
- un deuxième procédé s’apparente à la cuisson d’un volatile dans un four de cuisine : le corps est placé sur le ” grill ” fabriqué à cette fin; une plaque métallique placée sous le cadavre recueille la graisse devenue liquide : regardez cuire votre poulet dans votre four, vous verrez comment les soldats des Droits de l’homme, sur les ordres de leurs généraux, ont utilisé cette technique simplissime pour recueillir la sauce humaine.
 
La comtesse de la Bouëre recueille le témoignage, en 1829, d’un ancien soldat ” républicain “, qui affirme avoir fait fondre cent cinquante femmes pour en récupérer la graisse :
 
” Nous faisions des trous en terre pour placer des chaudières, afin de recevoir ce qui tombait. Nous avions mis des barres de fer dessous, et puis les femmes dessus. Puis, au dessous encore était le feu “.
 
L’opération, d’après les dires du témoin, aurait eu lieu près de Clisson - c’est à dire en Bretagne. L’opérateur dit en avoir dirigé dix barils vers Nantes. Le même dit avoir vendu dix pantalons fabriqués avec de la peau humaine. (In Emile GABORY, page 351).
 
L’HORREUR ABSOLUE : LE DEPECAGE DES VICTIMES. LE TANNAGE DE LEUR PEAU POUR EN FAIRE DU CUIR HUMAIN.
 
Nous sommes ici en plein cauchemar. Au point qu’Emile GABORY, l’un des auteurs qui a connu le mieux la question, ne veut pas croire, NE PEUT PAS CROIRE qu’une chose aussi horrible ait pu être commise par des êtres humains ( ” l’imagination la plus complaisante, écrit-il, a peine à accepter de tels récits”; page 351). Ce fut aussi notre premier réflexe, tant cela provoque le dégoût et l’horreur. Les preuves, hélas pour le pays des tortionnaires, sont accablantes. Elles concernent le haut et le bas de l’échelle, et ne sont pas limitées à la Vendée ni à la Bretagne. Des études médicales, notamment celles du professeur Raoul MERCIER, ont donné des détails surréalistes sur les méthodes employées et sur leurs résultats.
 
” Trois tanneries de peaux humaine, aux Ponts-de-Cé (près d’Angers), à Etampes, à Meudon, ont été identifiées. A la fête de l’Être Suprême (en 1790), plusieurs députés en portèrent des culottes ” (Aimée de COIGNY, Journal, chapitre sur la Convention, cité par MAUNY, ci-après).
 
” Les bons et beaux cadavres des suppliciés étaient écorchés et leur peau tannée avec un soin particulier. La peau des hommes avait une consistance et un degré de bonté (sic) supérieur à la peau de chamois; celle des femmes présentait moins de solidité, à raison de la mollesse du tissu. “ (Témoignage de l’abbé de Montgaillard dans le tome 3 de son Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu’en 1825; il affirme avoir vu la tannerie de Meudon).
 
” J’avais l’âge de 13 à 14 ans. Je puis affirmer avoir vu, sur les bords du fleuve ( = la Loire), les corps de malheureux Vendéens, dont les cadavres avaient été écorchés. Ils étaient écorchés à mi-corps, parce qu’on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long des cuisses jusqu’à la cheville, de manière qu’après son enlèvement, le pantalon se trouvait en partie formé. Il ne restait plus qu’à tanner et à coudre “. (Témoignage de Robin, Angevin, le 31 mai 1852, in Mauny, ci-après).
 
Plusieurs auteurs témoignent du cas du vertueux SAINT - JUST, défenseur des pauvres, des orphelins, des malheureux, l’un des inspirateurs de la déclaration des droits de l’homme de 1793 :
 
” Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint - Just. Il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution, il voulut qu’on lui présentât le cadavre, et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il fit préparer la peau par un chamoiseur, et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui-même qui a été chargé de tous les préparatifs, qui a satisfait le monstre. Il me l’a raconté avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter en présence de deux autres personnes qui vivent encore “. (Témoignage du conventionnel Harmand, de la Meuse; Anecdotes relatives à quelques personnes et plusieurs évènements remarquables de la Révolution. Consultable par Google : Mauny, 16 mars 2009, Les tanneries de peau humaine …).
 
De cet homme admirable, considéré comme un quasi-Dieu par les admirateurs de la prétendue révolution française :
 
” La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais présente moins de solidité ” (Saint Just, dans son rapport du 14 août 1793 à la Commission des moyens extraordinaires. Une double expertise, donc, celle de l’abbé de Montgaillard et de l’honorable Saint Just.
 
……………….
 
Pendant longtemps, le Museum d’histoire naturelle de Nantes a exposé une relique infâme : la peau d’un être humain. La photographie de cette ” relique ” est reproduite par plusieurs sites sur internet (par exemple : Mauny, 16 mars 2009, Les tanneries de peau humaine sous la révolution française).
 
J’ai jugé utile, il y a un an, d’avoir une conversation téléphonique avec la conservatrice - si ce n’est elle, c’est la personne qui avait en charge ce ” dossier ” éminemment français ….. Elle m’a confirmé - très courtoisement d’ailleurs -, que cette peau humaine a été soustraite à la vue des êtres humains.
 
LA BATAILLE DE SAVENAY.
 
Il est inutile de poursuivre plus avant ces citations épouvantables. On pourrait en faire un volume de plusieurs centaines de pages.
 
Il faut donc terminer par deux textes - si nos lecteurs ont eu le courage de lire jusqu’ici les exploits phénoménaux de la france révolutionnaire en Bretagne et en Vendée -, émanant de deux généraux envoyés sur les lieux par le Comité de salut public : KLEBER et WESTERMANN.
 
 
 
 
 
 
 
Au lendemain du massacre épouvantable de Savenay, à 31 klm an nord de Nantes, à partir du 21 décembre 1793, le général français WESTERMANN, qui a accompli scrupuleusement les ordres de Paris, écrit ces phrases terrifiantes, passées à la postérité :
 
” Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. ELLE EST MORTE SOUS NOTRE SABRE LIBRE, AVEC SES FEMMES ET SES ENFANTS. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, J’AI ECRASE LES ENFANTS SOUS LES PIEDS DES CHEVAUX, MASSACRE DES FEMMES qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. JE N’AI PAS UN PRISONNIER A ME REPROCHER, j’ai TOUT EXTERMINE …”
 
C’est épouvantable. La littérature mondiale offre peu d’horreurs d’une telle sauvagerie …

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