LES DROITS DE L’HOMME INVENTES PAR LA FRANCE : UNE STUPIDITE RIDICULE

22/01/2024 22:37

LES DROITS DE L’HOMME INVENTES PAR LA FRANCE : UNE STUPIDITE RIDICULE. Extraits du Livre Bleu de la Bretagne.

Par quelle aberration parvient-on à convaincre une partie du monde que cette imposture est la vérité ? Tous savent que les droits de l’homme n’ont pas été créés par un coup de baguette magique, ex nihilo, encore moins par des mains tâchées de sang : elles sont le fruit d’une très longue évolution de l’humanité.

Les premières traces écrites se trouvent dans le Code d’Hammurabi, probablement avant, qui condamne les puissants qui abusent les faibles. Les philosophes Grecs traitent largement de la dignité de l’homme dans leurs œuvres. La phase majeure de l’évolution des droits de l’homme est le message délivré au monde par le Christianisme, qui enseigne, pour la première fois, que les hommes sont frères, que l’humanité est une, que les hommes doivent s’aimer et se respecter, qu’ils ne doivent pas distinguer entre les nations, car toutes doivent obéir aux mêmes principes (« Il n’y a plus de Juifs, il n’y a plus de Romains, il n’y a plus de Gentils ; tous les hommes sont frères », disent en substance Saint Paul et les pères de l’Église).

Dans l’histoire de l’Europe, l’Angleterre est l’un des premiers pays, à avoir accordé d’une manière solennelle, par des textes de lois, des garanties politiques et judiciaires à ses citoyens (la Grande Charte date de 1215 ; l’habeas corpus de 1679 ; le bill of rights de 1689 ...). Tandis que les libertés de pensée, de croyance et de parole sont interdites en France, les protestants, sous Louis XIV, vont exprimer la liberté de pratiquer leur religion aux Pays-Bas et dans les Principautés allemandes ; les écrivains et philosophes publient leurs ouvrages à la Haye... La déclaration d’indépendance des Etats-Unis, texte fondamental, publiée en 1776, treize ans avant la révolution française, énonce précisément les principes que la France prétend avoir inventés. Le fameux article premier de la déclaration française, entre autres est un copier- coller de la déclaration américaine de 1776, qui énonce : « tous les hommes sont créés égaux... les gouvernements sont établis par les hommes pour garantir ces droits, et leur juste gouvernement émane du consentement des gouvernés ».

Le plus invraisemblable, après la prétendue révolution des droits de l’homme se situe ici.
La France organise le mensonge, la manipulation des cerveaux sur une grande échelle. Non seulement elle réussit à scotomiser les crimes commis pendant la révolution, - en particulier à Nantes et en Vendée -, à les faire passer pour négligeables, voire pour des actes glorieux, qui vont lui servir à justifier son roman national, mais elle entreprend de faire accroire que c’est elle qui a inventé les Droits de l’Homme.
Des dizaines de millions d’enfants ont appris cela à l’école : je fais partie de ceux dont le cerveau a été lavé et délavé, au point de n’avoir jamais remis en question cette invraisemblance, avant ma vingtième année.
L’égalité des citoyens devant la loi, la souveraineté du peuple ne sont donc en rien une invention de la France. Plus important, pour nous Bretons, qui avons été si malmenés par ce pays : nos juristes, éminents, dans leurs remontrances aux rois de France, puis dans leurs

cahiers de doléances ont exprimé, bien avant la déclaration de 1789, ce que sont

les droits des êtres humains, d’une manière fort claire. Mieux : la très ancienne coutume de Bretagne, composée au moyen-âge, contient déjà en germe ce qu’on appellera plus tard les droits humains (Marcel Planiol). En réalité, lorsqu’il s’agit de consacrer dans les lois les libertés fondamentales, davantage encore lorsqu’il s’agit de les appliquer, la France est largement en retard sur les autres pays.

Il est aisé de dresser la liste comparative du vote des lois consacrant juridiquement les droits de l’homme dans les différents pays d’Europe et d’Amérique. La Hollande abolit l’esclavage en 1792, la France en 1853 ; le droit de vote est accordé aux femmes en 1917 au Canada, en 1918 en Allemagne, en 1920 en Islande, en 1930 en Turquie ; en France les femmes acquièrent ce droit... en 1944 ! Il en est de même pour toutes les autres libertés (de s’associer, de former des syndicats, de publier ou de diffuser librement, etc.). Dans tous les cas, à de rares exceptions près, la «patrie des droits de l’homme» est largement devancée par au moins plusieurs pays : l’imposture est manifeste. On invente des slogans : l’œuvre de la révolution en faveur des libertés est tellement importante, qu’il est normal de passer sous silence ces « bavures » de la révolution, qui ne sont que bagatelles. «La révolution est un bloc», affirme Clémenceau : le passif doit être négligé, compte tenu de l’immensité de l’actif. L’actif prétendu : l’héritage de la France est un enrichissement incommensurable pour l’univers : la France «a enseigné la Liberté aux Nations» (!) ; en jetant à bas l’arbitraire des rois, elle a apporté le message universel des lumières, et a sorti l’humanité de l’ombre et de l’obscurité : voilà pourquoi elle a le droit de se proclamer le phare du monde.

Le pays des droits de l’homme, par dérision, est devenu LE PAYS DES DOIGTS DE L’HOMME. C’est ainsi qu’on punit les mensonges.

Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, Des de droit public, de droit privé, de droit criminel, DEA d’histoire. (Extraits du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, téléchargé 300 000 fois). Ce texte est publié dans plusieurs pays.

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(Article publié en 2020). LA FRANCE A MENTI, ET CONTINUE A LE FAIRE, d'une manière honteuse. NOUS LE SAVONS TOUS. Voici un résumé de la situation ignoble, que madame Suzanne CITRON, agrégée, docteur en histoire, a contribué à révéler aux Français dans son ouvrage majeur LE MYTHE NATIONAL (Paris 1991) :

» (Après la » révolution » de 1789, pendant le 19 ème siècle), les Pères de la République (française), imprégnés d’une RELIGION DE LA FRANCE, ASSIGNERENT à l’enseignement de l’histoire un objectif PATRIOTIQUE : à tous les enfants du pays, majoritairement issus des villages ruraux AUX MILLE PARLERS, seraient inculqués l’amour d’une PATRIE UNE ET INDIVISIBLE, et la foi en la SUPERIORITE DE LA FRANCE. L’historien Ernest LAVISSE fixa, pour les écoles, un texte du passé, organisé autour d’une FRANCE SANS COMMENCEMENT, incarnée dans une Gaule mythique, d’une succession de guerres ET DE CONQUETES LICITES, puisqu’ils construisaient UNE PATRIE PREEXISTANT A SA FORMATION. Les abus de pouvoir servant la grandeur et l’unité de L’ETAT ETAIENT LEGITIMES « .

(Suzanne CITRON, maintes fois citée comme un auteur de référence – accessible, par la simplicité de son style et la clarté de ses propos, même aux ignares baveurs bretons qui opèrent dans les blogs -, Le MYTHE NATIONAL, Editions ouvrières, Paris page 15, Paris, 1997).

Ce fut aussi mon travail pour la Bretagne, pas seulement pour la France. Pendant 40 ans.

Résultat : exclusion TOTALE de tous les merdias, depuis vingt ans. Pas seulement français. Les pires ont été les Bretons, les députeux et les sénateux, mes compatriotes !!! Quelle honte, quel désastre ! (Il est vrai que certains portent un chapeau rond, comme le dit la chanson.) (Le 26. 11. 2020). 

 

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