Les droits inprescriptibles

29/10/2015 18:43
Le 9 janvier 1790, L'intransigeant abbé MAURY, au nom de la morale, du droit des peuples et des êtres humains, DEFEND AVEC UNE EXTRÊME FERMETE à la tribune de l'assemblée constituante, LES DROITS IMPRESCRIPTIBLES DE LA BRETAGNE.
 
 
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" L'intérêt commun est que la justice soit respectée. Tous les droits particuliers reposent sous la sauvegarde de la foi publique. Les peuples ont des droits. Les prérogatives de la Bretagne n'ont rien d'odieux pour la nation française, si elles émanent d'une convention libre et inviolable .....
Tous les cahiers du clergé et des communes de Bretagne demandent unanimement la conservation des Droits, Franchises et Privilèges de la province. Les Bretons déclarent ne vouloir se soumettre à aucune décision de l'Assemblée Nationale de France, à moins que ses décrets n'aient été librement adoptés par les États particuliers de la Province. Ce n'est qu'à cette condition que la Bretagne nous a envoyé des députés, en se réservant ses franchises que la Nation française n'a pas le droit, et par conséquent le pouvoir de lui enlever.
 
Un principe fondamental qu'il ne faudra jamais perdre de vue dans cette cause, et qui n'est même pas contesté, c'est que la province de Bretagne jouit, par sa Constitution, du droit de consentir dans ses États la loi, l'impôt, et tous les changements relatifs à l'administration de la justice. 
 
  (l'Edit royal de 1532) .....  porte formellement que la Bretagne aura un parlement, une chancellerie, une chambre des comptes, et qu'il ne sera fait aucun changement à l'administration de la justice de cette province sans le consentement des États de Bretagne.
 
C'est donc avec les États constitutionnels de la Bretagne que nous devons traiter la grande question des droits qui appartiennent à cette province.
 
Il est donc démontré, et je ne crains pas de le publier en présence des représentants de la nation française : la Bretagne est libre, nous n'avons aucun droit sur cette province, si nous ne voulons pas remplir fidèlement les conditions du traité qui la réunit à la couronne." 
 
 
 
QUE FAIT LE PAYS DES DROITS DE L'HOMME, au nom des droits de l'homme qu'il vient d'inventer ? IL CHIE SUR LES BRETONS, exercice dans lequel il excelle, bien avant l'annexion de 1532 :
 
 
Mirabeau déverse sur les Bretons les propos excrémentiels bien connus, qui seront un jour affichés dans nos mairies, et qui sonnent encore douloureusement dans nos têtes, s'oubliant à traiter les Bretons de pygmées :
 
" Que sont tous ces efforts de pygmées qui se roidissent pour faire avorter la plus belle, la plus grande des révolutions, celle qui changera infailliblement la face du globe, le sort de l'espèce humaine ?
 
....... nous emploierons la force publique, sûr de la faire bientôt chérir, même aux vaincus, par l'influence des lois nouvelles ...
 
 ... qu'ils obéissent à la nation quand elle leur intime ses ordres sanctionnés par son roi. Êtes-vous Bretons ? Les Français commandent".
 
 
 
Incroyable mais vrai : les Bretons sont protégés par leur constitution et leurs lois ? Les Français, au nom des droits de l'homme et de la Liberté qu'ils viennent d'inventer, les écrasent sous leurs pieds, parce qu'ils disposent de la force. Leurs institutions sont supprimées, leur pays est divisé en "départements", chacun ayant à sa tête un gouverneur, toujours français, c'est à dire étranger, jamais breton. Ils n'ont plus aucun regard sur leurs affaires, doivent plier sans discuter sous le joug des lois françaises, et payer sans discuter les gabegies fiscales décidées à Paris, sont interdits de s'intituler nation, et de parler leur antique et magnifique langue : d'homme libres, ils deviennent esclaves, et, fiers comme il est difficile de l'être, ils deviennent honteux d'eux-mêmes.
 
 
 
 
La force publique fut, en effet, déversée sur la Bretagne. D'horribles atrocités furent perpétrées par les armées de la liberté ! -, C'est le début d'une honteuse persécution des Bretons, qui va durer jusqu'à un période très récente. A Nantes, notre capitale politique, 5000 bretons furent noyés publiquement, dans des conditions abominables. "Les Bretons, c'est comme les cochons", c'est bien connu. Alors que des millions de Français ont collaboré avec les Allemands - peuple avec lequel les Bretons n'ont jamais eu de contentieux -, un génie venu de notre voisin de l'est n'a-t-il pas proféré cette phrase immonde : "le breton est la langue de la collaboration" !!!
 
Herbert Pagani a écrit : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Aujourd'hui, la censure française est dans l'incapacité d'empêcher la vérité de se propager.
 
 
 
Malheureux Français, ne saviez-vous pas qu'un jour il faudrait rendre compte de ces horreurs ? Commencez-vous à comprendre ce que fut notre martyre, monsieur Mélenchon ? N'est-il pas temps de faire repentance ?
 
 
 
Le bon docteur Mélennec.

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