De Gaulle et le drame abominable des harkis et des Français d'Algérie.

24/10/2025 23:36
LES HARKIS.
 
 
DES CRIMES QUI NE SERONT JAMAIS PARDONNES.
 
 

 

 

Cela ne les fera pas revenir. 

Mais je veux apporter mon modeste témoignage aux Algériens : Tous les Français - je dis TOUS les Français - sont morts de honte lorsqu’on évoque devant eux l’abominable tragédie des harkis, qui avaient combattu aux côtés des soldats français lors de la guerre d’Algérie.

De Gaulle est responsable de leur abandon. Il a ordonné qu’on les désarme. Mais ils ont été torturés et martyrisés par leurs frères Algériens, c’est à dire par leur propre gouvernement; les assassins sont les criminels du FLN. La France est responsable de leur abandon, l’Algérie est pleinement responsable de leurs tortures et de leur assassinat.

 
 
 

La personnalité de de Gaulle vue à travers les citations publiées dans internet. 

Les cheveux se dressent sur la tête.

 

Il y a peu d’années, il était impossible d’écrire l’histoire de France d’une manière honnête. Il en allait de même pour l’histoire de la Bretagne. Il m’a fallu cinquante ans pour remettre les choses d’aplomb. Aujourd’hui, grâce à Internet, la masse des archives est telle qu’on à peine à les lire toutes.

Les peuples d’Algérie étaient chez eux en 1830. Nous les avons colonisés, dans des conditions souvent peu reluisantes. Il était normal et équitable qu’on leur rende la liberté, la propriété de leurs terres et de leurs richesses. Mais la manière dont cela s’est fait a été un désastre pour eux et pour nous. On connait Aujourd’hui les détails, et on peut en parler librement : après l’indépendance, les Algériens ont commis autant de crimes sur les Français que les Français sur les Algériens.

 

 

« On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, comme de Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » 
(Roger HOLEINDRE, 8ème RPC, Président du Cercle National des Combattants) 
 
 
 
 
COLONEL ANTOINE ARGOUD.
« Quand l’Histoire et la postérité jugeront Charles de Gaulle, elle dira : « Il a demandé son succès à l’astuce et au mensonge ; il l’a déshonoré par ces milliers de morts qui ont cru à ses paroles. Et ses crimes d’avoir appelé les Musulmans à servir la France pour ensuite les abandonner au massacre, d’avoir trompé ses soldats, d’avoir abusé de cette candeur sublime sans laquelle il n’y a pas de héros, d’avoir privé de leur Patrie plus d’un million d’êtres après les avoir livrés à la hache des bourreaux, d’avoir couvert les enlèvements et laissé mourir dans d’indescriptibles souffrances des milliers d’êtres humains innocents… sont inexpiables ». Cela, l’Histoire ne lui pardonnera pas ! C’est d’avoir souillé d’astuce, de mensonges et de cruauté la grande œuvre d’unité que des générations précédentes avaient entreprise ; d’avoir taché indélébilement l’histoire de la France. « Les mensonges écrits avec de l'encre ne sauraient obscurcir la vérité écrite avec du sang ». 
 
 
Dès 1944, de Gaulle affirmait, sur l’Algérie, en confiant à André Philip, ministre socialiste : 
 
« Tout cela finira par l’indépendance, mais il y aura de la casse, beaucoup de casse ».
 
En 1957, bien avant sa prise de pouvoir, il laissait entrevoir au ministre socialiste, Christian Pineau, sa conception de la politique algérienne basée sur le mensonge, les palinodies et la trahison, qu’il comptait mener : 
 
  • Il n’y a qu’une solution en Algérie, c’est l’indépendance ! 
  • - Mais, mon général, pourquoi ne pas le dire maintenant ? 
  • - Non, Pineau, ce n’est pas le moment ! 
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  • Elu Président, lors d’un entretien avec André Passeron, journaliste au quotidien « Le Monde », de Gaulle confirmera sa préméditation, en indiquant que ses intentions, avant 1958, étaient bien d’abandonner l’Algérie. Dans son livre, « De Gaulle 1958–1969 », page 314, on peut lire : 
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  • « Tenez, par exemple, pour l’Algérie de tout temps, avant que je revienne au pouvoir et lorsque j’y suis revenu, après avoir étudié le problème, j’ai toujours su et décidé qu’il faudrait donner à l’Algérie son indépendance. Mais imaginez qu’en 1958, quand je suis revenu au pouvoir et que je suis allé à Alger, que je dise sur le forum qu’il fallait que les Algériens prennent eux-mêmes leur gouvernement, mais il n’y aurait plus eu de De Gaulle dans la minute même. Alors il a fallu que je prenne des précautions, que j’y aille progressivement et, comme ça, on y est arrivé. Mais l’idée simple, l’idée conductrice, je l’avais depuis le début ». 
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  • Ainsi, fit-il connaître au monde entier la duplicité à base de manipulations diverses dont il fit preuve tout au long de sa vie pour mener à bien ses ambitions politiques… 
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  • Pourtant, parmi sa génération de soldats, il y eut de grands hommes, des vrais : Leclerc, De Lattre de Tassigny, Juin, Montsabert, Salan…  
  • De Gaulle, était d’une autre race : brutal, cynique, ambitieux, assoiffé d’honneurs, hautain, méprisant, discourtois, cassant, sans rien d’aimable dans l’insolence… Il était craint de ses propres ministres. 
 
Alain Peyrefitte, en évoquant l’Algérie, écrit dans ses mémoires : 
 
« Dans cette affaire, le général a fait preuve d'une inutile cruauté ». Il rapportera ces mots méprisants qu’il eut à l’égard des harkis lors du Conseil des Ministres du 4 mai 1962 : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre ! » 
 
Ce même Peyrefitte, pris de remords à la vue du désastre humain que représentait l’exode des Français d’Algérie exposera au « général Président », le 22 Octobre 1962 :
 
« le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », 
De Gaulle répond sèchement avec cynisme : 
 
« N’essayez pas de m’apitoyer ! »…  
 
Churchill –qui l’a bien connu- dit avec sévérité : 
 
« De Gaulle est arrogant, il est égoïste, il se considère comme le centre de l’univers…  » 
 
Pour bon nombre de journalistes et d’historiens, être grand c’est le propre de ces êtres d’exception qu’ils appellent des héros. De Gaulle, se retranchant derrière l’Histoire, en abandonnant à leur perte non seulement ses anciens compagnons d’armes, ses soldats qu’il avait entraînés dans son aventure (que l’on se souvienne de Mai 1958 !) mais encore, plus d’un million de Français à qui il devait tout et autant de fidèles Musulmans engagés politiquement et militairement parlant… 
 
 Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, il les sidéra en déclarant avec hauteur : 
 
« L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » 
 
 Toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : 
 
« Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ». Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de De Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’Etat allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : 
 
« Eh bien, vous souffrirez ! ». … 
 
 La guerre continua encore durant deux ans et six mois, couverte par les mensonges, les palinodies, les reniements, la trahison, et tant pis pour ceux qui se firent tuer : Soldats du contingent, militaires d’active, civils Musulmans, Chrétiens et Juifs, enlevés, torturés, égorgés, émasculés, ébouillantés, découpés en morceaux, femmes livrées à la prostitution… 
 
Dans son livre « Les damnés de la terre », Alexis Arette  rapporte l’anecdote suivante : 
 
« Lors de la conférence de Casablanca qui se tint du 14 au 24 janvier 1943, afin de préparer la stratégie des alliés après la guerre à l’égard de l’Europe, Churchill parvint à réunir non sans mal Giraud et De Gaulle en face de Roosevelt. Giraud, indispensable dans l’élaboration de cette stratégie, général de grande valeur, à la tête de l'armée d'Afrique, ne devait aucune de ses étoiles aux « arrangements politiques du temps » et jouissait d'un grand prestige aux yeux des Américains depuis son évasion, l'opération Torch et la prise d'Alger. Ces derniers le considérant, sans la moindre équivoque, comme le chef militaire de la France combattante envisageaient très sérieusement une coopération unifiée où tout naturellement sur le plan strictement militaire de Gaulle était placé hiérarchiquement sous ses ordres… ce que le « général micro » n’appréciait guère. Les deux hommes se détestaient... Tout les opposait : le sens du devoir, la fidélité à la parole et à l'Etat, la valeur militaire, etc... Mais les Américains, comprenant que le ralliement de l'Afrique dans sa globalité était nécessaire, et que dans ce contexte Giraud qui restait loyal à Pétain - mais qu'ils considéraient comme infiniment plus fiable et d’une envergure supérieure à De Gaulle- était incontournable. Roosevelt, toujours frileux pour entrer en guerre en Europe, posa clairement la question aux deux généraux Français : 
« Les Etats Unis seraient susceptibles de débarquer en France, à la condition que la France accepte d'ouvrir son empire au commerce américain et prenne l'engagement de décoloniser dans les trente ans ». 
Giraud claqua la porte... De Gaulle resta. On connaît la suite... » Peu de choses ont été dites officiellement sur le marchandage de cette entrevue et le refus de Giraud d'accepter les conditions conditions auxquelles de Gaulle souscrivit sans le moindre scrupule…
 
 Roosevelt n’estimait pas De Gaulle; Winston Churchill dira du personnage : 
« De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». 
 
Un jour, il fit à de Gaulle cette remarque qui le glaça : 
 
« Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! »  
 
 
 
Georges Marc BENAMOU.
« La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l’Histoire. Il y a eu 80.000 morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complice d’un crime contre l’humanité. » (Paris-Match – N° 2841 – 30/10- 5/11/2003) 
 
« De Gaulle a abandonné les harkis c’est son crime et le nôtre ». Jean DANIEL (Le Nouvel Observateur - 17 septembre 2009) 
 
"L'acte de trahison le plus retentissant de la cinquième République ? Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie." – Alain DUHAMEL dans HISTORIA, nov-déc 2009 - page 54.
 
Raymond Aron, dans ses mémoires « 50 ans de réflexion politique » (p.388 – Julliard) : « les harkis, pour la plupart, furent livrés à la vengeance des vainqueurs sur l'ordre peut-être du général de Gaulle lui-même qui par, le verbe, transfigura la défaite et camoufla les horreurs... ». 
 
Cette action criminelle fut dénoncée au Parlement dès mai 1962 par le Bachaga Saïd Boualam, Vice-président de l'Assemblée Nationale, et par le Professeur Maurice Allais, Prix Nobel d'Economie, dans son ouvrage « L'Algérie d'Evian » (L'Esprit Nouveau - mai 1962). 
 
Le président algérien Abdelhaziz Bouteflika a reconnu ce massacre en déclarant sur Radio-Beur FM, en octobre 1999, parlant de la répression contre le GIA : 
 
« Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu’en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers ». (« La Croix » du 17 juin 2000).  
 
 
« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l'abandon de l’Algérie dans ces conditions, …. qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes : la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment » (Maréchal Alphonse JUIN – 2 Juillet 1962)
 
Simone VEIL : 
 «  Je n’oublierai jamais le moment où pour la première fois, j’ai senti et j’ai compris la tragédie de la colonisation […] Depuis ce jour, je ne peux rencontrer un harki sans avoir envie de lui demander pardon. »

 

Citations recueillies par LOUIS MELENNEC

Les Français se sont réconciliés avec les Allemands. Deux générations ont suffi après la fin de la grande guerre. Pétain était un pacifiste convaincu, ce pourquoi il a accepté l’armistice, convaincu qu’il permettrait aux adversaires de se rapprocher et de se réconcilier. Cela aurait dû être possible avec les Algériens. Les deux parties ont leur part de responsabilité. Les gouvernements algériens, à mon avis, n’ont cessé de jeter de l’huile sur le feu, et ont empêché que la paix puisse se faire. La France a fait davantage que des concessions : l’incompétence de ses politiques est misérable, et continue de l’être. Les jeunes Algériens ont eu leur cerveau lavé et délavé, comme jadis les Bretons. La plupart ne savent pas qu’ils sont manipulés, comme nous l’avons été en Bretagne, pour détester les Allemands, et aller à la guerre la fleur au fusil. Par bonheur, nous avons compris qu’il y a en Allemagne autant de braves gens qu’en France. Nous leur demandons pardon de les avoir détestés.

 

LIRE ABSOLUMENT :

Louis Mélennec, Comment les Bretons sont devenus Français. Article publié sur la toile, et diffusé dans de nombreux pays. 

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