Les patriotes de 1940-1945, les imbéciles bretons manipulés, eux, par la France.

06/11/2016 11:48
LA REHABILITATION DES BRETONS QUI ONT LUTTE EN 1940 POUR LA LIBERATION DE LA BRETAGNE.
 
LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE FAIT UN TABAC AU SALON DU LIVRE A CARHAIX, le 31 octobre 2016 .
 
La censure française est vaincue par la vérité historique.
Ceux qui ont combattu la vérité, en connaissance de cause, sont punis.
 
Tous étaient là : les vrais militants de la Bretagne, ceux qui aiment sincèrement leur pays, chaleureux et enthousiastes. Mais aussi les jaloux, les punaises, les collabos, les merdias achetés, les putains de la Bretagne. Une vraie fête !
 
Etrange destin que celui de ce petit Abrégé de l’histoire de la Bretagne. On avait pensé l’intituler « Les crimes contre l’humanité commis par la France en Bretagne ». Ou encore : « La France, pays des non – droits de l’homme ». Mais l’Etat-tentacule, l’Etat-totalitaire, l’Etat-assassin de la liberté d’expression, l’Etat menteur était là, omniprésent, menaçant.
 
Le temps a passé. Les nuages qui obscurcissent encore les cerveaux des Bretons se dissipent. En 2016, la légende de l’Etat démocratique qui a « inventé » les droits de l’homme est en miettes. Enfin !
 
A la « Libération » (libération de qui? Par qui ?), il avait jeté en prison des Bretons coupables d’un seul crime : aimer leur pays, leur culture, leur langue, leur histoire. On assure qu’en 1945, tous les membres des mouvements culturels furent flétris, inquiétés, pour avoir osé parler leur langue bi-millénaire à la radio, travaillé à la restauration de leur culture et de leur héritage ancestral, et même, m’assure un témoin, pour avoir joué ostensiblement de la cornemuse ou de la bombarde pendant la guerre. L’un de nos héros bretons, parmi les plus connus, Yann Fouéré, pour avoir défendu son pays natal – dans des termes d’ailleurs oh combien modérés ! – a été arrêté, comme tant d’autres, emprisonné, jugé. Il a dû s’expatrier en Irlande pendant de longues années. L’immense grammairien et linguiste Roparz Hémon, fut aussi arrêté. Des Bretons, admiratifs et reconnaissants pour son œuvre, donnèrent son nom, beaucoup plus tard, en 1988, à un collège, dans la ville du Relecq Kerhuon. Ce collège, après une campagne ignoble, a été débaptisé douze ans plus tard. On cite de cet auteur quelques phrases anti-sémites, mais alors conformes à la doctrine de l’Etat français, donc légales, condamnables sans aucun doute aujourd’hui, en particulier au regard de la défense des droits de l’homme, dont nous nous réclamons en permanence depuis toujours. Soixante ans après la fin de la guerre, des fous ont encore proposé de débaptiser la rue Youenn Drezen, à Pont-l’Abbé, écrivain talentueux, qui a publié des œuvres remarquables en breton, notre langue bi-millénaire.
 
Prenant prétexte des quelques Bretons qui se sont tournés vers l’Allemagne, de 1940 à 1945, non par sympathie pour les thèses nazies, mais par patriotisme, des campagnes haineuses se sont succédées jusqu’à aujourd’hui, orchestrées par les plus indignes, les héritiers moraux de la dictature la plus impitoyable de l’histoire humaine, qui compte à son passif plus de 100 millions de victimes. Ils osent encore se réclamer publiquement de l’héritage stalinien, dont le procès n’a toujours pas été fait. Certains des leurs ont commis des crimes ignobles en 1945, dénoncés par les médias récents, et jamais punis.
 
En 1950, Roparz Hémon a écrit : « (…) : « pendant quatre ans, de 1940 à 1944, un vent de liberté passa sur la Bretagne ; chaque vrai Breton put travailler presque sans tracas, et la vie de l’esprit fleurit. Pendant ces quatre années-là les Bretons conscients apprirent qu’ils étaient capables de s’occuper de leur pays seuls, une leçon qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. »
 
Voila la vérité : la France a assassiné la langue bretonne, les Allemands, ennemis des Français mais non des bretons, leur ont permis de s’exprimer dans leur idiome bi-millénaire, et à la culture bretonne de renaître.
La Bretagne se serait passée plus que volontiers de toute complaisance envers les Allemands, si elle était restée libre, et si la France n’avait perpétré depuis les invasions de 1491, l’annexion de 1532, les massacres des bonnets rouges en 1675, les horreurs de  1789, 1793, 1794, abominations qui comptent parmi les plus cruelles de l’histoire de l’humanité. Ces patriotes condamnés par les imbéciles sont parmi les rares Bretons qui ont eu le bonheur d’avoir accès à leur histoire nationale, au nom de laquelle ils ont combattu. Ils ont agi pour libérer leur pays, annexé, violé, pillé, colonisé, acculturé, insulté, privé de sa langue. Les accointances de ces Bretons avec l’Allemagne ont été directement induites par la France, seule et exclusive responsable des horreurs commises en Bretagne depuis l’annexion de 1532. La France a commis des atrocités en Bretagne depuis cinq siècles, surtout à partir de 1789; les Bretons n’en ont commis aucune en France pendant cette très longue période. Les hommes dont nous parlons ont agi pour dénoncer les crimes contre l’humanité commis contre leur peuple, et cet abominable racisme anti breton, qui s’exprime encore chaque année dans des injures non punies par les tribunaux français. (A lire, par les ignares incultes : injures anti-bretonnes).
 
La culpabilisation de la Bretagne par la France, avec la complicité de Bretons ignares de leur histoire et héritiers des criminels staliniens, n’agit plus, et n’agira plus jamais : le livre bleu est passé par là.
En Bretagne, le mot collabo, instrumentalisé par certains Français contre les Bretons, a changé de signification : malheur à ceux qui ont tenté d ‘interdire à ce peuple martyr de brandir et d’afficher son drapeau national.

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