17/05/2016 07:49
NATIONALITE BRETONNE . LES BRETONS NE SONT PAS FRANCAIS, ILS NE L’ONT JAMAIS ETE, ILS NE LE SERONT JAMAIS .
LETTRE OUVERTE AU MAIRE D’ACIGNE (35690), A TOUS LES MAIRES DE BRETAGNE, A TOUS LES BRETONS QUI AIMENT LEUR PAYS ET REFUSENT AVEC LA PLUS GRANDE FERMETE SA DESTRUCTION.
Copie : les députés et les sénateurs, en raison de leur implication directe et leur conduite héroïque dans l’affaire de Nantes et de la Loire Atlantique, toujours séparées de notre territoire national. ____________________________________________________________________
Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les Conseillers municipaux,
Un débat se déroule actuellement en France, sur la déchéance de la nationalité pour les délinquants et les criminels. Dans des termes d’ailleurs absurdes : les délinquants et les criminels n’ont rien à faire dans un pays qui leur fait l’honneur de les accueillir, de les loger, de les nourrir, de les soigner, eux, leurs enfants, leurs parents. Nous, Bretons, sommes concernés par ce débat, qui se déroule dans un pays étranger, parce que notre pays a été annexés contre notre gré, en 1532 par notre voisin de l’Est, et que nous subissons les conséquences dramatiques de cette annexion depuis cinq siècles.
Nous sommes considérés par notre voisin la France comme relevant de la nationalité française, à notre corps défendant, sans que jamais la Bretagne ait été consultée, ni sur ce point, ni sur RIEN d’ailleurs, car la totalité de la gestion de ses affaires lui échappe.
J’ai l’honneur de demander à vous et à votre Mairie de m’éclairer sur les points suivants.
I – MOTIFS.
1 – En janvier 1499, deux actes ayant valeur de traités internationaux furent signés à Nantes, entre la Duchesse souveraine Anne de Bretagne et son deuxième mari le roi Louis XII de France. Le premier est le Traité de mariage entre Louis XII et Anne de Bretagne (Dom Morice, III, pages 814 et 815). Le second, dans le prolongement de ce traité, qui en précise le contenu, contient les « articles », c’est à dire les dispositions discutées et admises par les deux souverains d’un commun accord (Dom Morice, III, pages 815 à 818). Ces traités garantissent les droits nationaux et internationaux des Bretons, dans leur intégralité. De surcroît, ils prévoient que jamais les rois de France ne pourront devenir princes souverains en Bretagne, ni la Bretagne être réunie à la France, son ennemi héréditaire depuis mille ans. Un dispositif précis garantit aux enfants et aux descendants d’Anne de Bretagne et de nos anciens souverains bretons de devenir Ducs, à l’exclusion des étrangers, « sans que les rois de France puissent rien y redire ».
2 – La règle de droit est que les traités internationaux restent valides tant que les parties qui les ont librement discutés, conclus et signés, ne les ont pas remis en cause. Ceci, point essentiel, quelle que soit leur ancienneté, même si ces traités remontent à plusieurs siècles. N’ayant été ni dénoncés, ni re-négociés, ni ré-aménagés, les deux contrats ci-dessus restent pleinement valides en droit international. Juridiquement, il n’y a aucun doute sur ce point. Pour vous en persuader définitivement, relisez dans Internet l’affaire des Minquiers,( (voir le site), capitale pour nous Bretons, et ce que les juristes spécialisés dans le droit des traités internationaux ont écrit sur la matière, en particulier le Professeur Rousseau, auteur de nombreux ouvrages, qui enseigna le droit international à la faculté de droit de Paris, et le docteur Louis Mélennec, juriste consultant international, ex-consultant près le Médiateur de la république française. Il n’y a donc que ces deux contrats valides à ce jour, à l’exclusion de tous autres textes, qui puissent régir les relations entre la France et la Bretagne : le contrat de mariage d’Anne de Bretagne avec Louis XII, et lesdits articles ci-dessus. Il est clair que la France n’a aucun droit, d’aucune sorte, dans notre pays de Bretagne.
3 – En 1532, par un acte unilatéral – un Edit, c’est à dire une loi française, en aucun cas un traité -, la France a proclamé garantir d’une manière solennelle les droits de la Bretagne, dans tous les domaines. Elle a annexé notre pays, sans aucun vote des Bretons, les armées françaises de François Ier étant autour de Vannes, prêtes à intervenir. Elle a prétendu que ce texte, jamais voté, jamais paraphé par les Bretons, jamais approuvé par eux, était un traité librement débattu entre les deux pays, ce qui n’est le cas ni de près ni de loin. Les suites de cette annexion brutale, jamais consentie par le peuple de la Bretagne – encore moins aujourd’hui -, ont été catastrophiques.
Des thèses énormes, non divulguées dans notre population, non enseignées nulle part, démontrent que les violations et les violences perpétrées par la France furent non pas occasionnelles, mais permanentes. La Bretagne a été privée de ses Institutions séculaires, et de sa souveraineté dans tous les domaines, les rois étrangers de Versailles ayant année après année pressuré notre pays pour en extraire tout ce qu’ils ont pu, usant de tous les moyens de coercition en leur possession pour perpétrer leurs forfaits, et pour se servir des Bretons dans leurs guerres, dans lesquelles ils n’avaient aucune place.
4 – En 1789 – année désormais désignée désormais sous le nom de SHOAH BRETONNE -, les Bretons se sont vus déposséder de tous les droits, qu’ils avaient réussi à défendre âprement depuis les débuts de leur colonisation, en 1532, jusqu’à ce que les français dénomment, par dérision sans doute, la révolution de 1789 comme étant celle des droits de l’homme. De nombreux Bretons ont payé de leur vie leur acharnement à défendre leurs libertés et leur pays contre les usurpateurs, parmi lesquels, en 1789, un certain nombre de malades mentaux avérés, dont Robespierre. Les invraisemblables actes concernant la Bretagne, promulgués depuis lors par l’état Français , sont TOUS, sans exception aucune, nuls de nullité absolue, comme étant l’œuvre d’autorités étrangères, de surcroît détestées de très nombreux Bretons, aujourd’hui informés de la vérité – sauf les quelques collabos de l’époque, pour notre honneur extrêmement minoritaires chez nous.
Aucun doute, donc, sur ces points, pas davantage sur ce qui suit :
– Au regard du droit international, la Bretagne n’a jamais été française; elle ne l’est pas; elle et ne le sera jamais.
– La Bretagne n’étant française ni de près ni de loin, si ce n’est par l’effet d’une occupation par une puissance étrangère – comme la Polynésie et la Guyane -, les Bretons ne sont évidemment pas Français.
Etant maintenant au courant de l’histoire de mon pays, et du droit qui s’y applique, comme beaucoup de Bretons, je ne peux pas accepter une nationalité qui n’est pas la mienne, et qui serait contraire au droit international, au droit des peuples, et au simple bon sens. A moins qu’on m’en fournisse toutes les justifications légales au vu du droit international, que je suis prêt à étudier. Au regard de ce que l’on sait maintenant de notre histoire nationale, en particulier des crimes contre l’humanité commis par la France en Bretagne, notamment lors de la révolte des bonnets rouges en 1675, à Nantes lors de la glorieuse révolution dite des droits de l’homme (5000 noyés dans la Loire dans des conditions atroces), et en Loire Atlantique en 1793 et en 1794 (viols par milliers, découpage d’êtres vivants en morceaux, écrasement de femmes enceintes sous des pressoirs à raisin, embrochage de nourrissons vivants sur les baïonnettes des soldats français, précipitation des hommes et des femmes dans des puits (comme à Clisson), éclatement des organes génitaux des femmes au moyen de fusils, mise à feu des victimes après avoir introduits des explosifs dans leurs corps, amputation des bras, des jambes, des mains, des organes génitaux, fonte des corps des bretons afin de graisser les armes de la » révolution » , nous vous dispensons d’en savoir davantage), toutes atrocités comparables à celles des Turcs sur les Arméniens, mais non pas de celles des nazis, pourtant passés à la postérité, vous comprendrez que cette « nationalité » est vécue maintenant par beaucoup de nos compatriotes bretons comme un déshonneur, de quelque chose de sale.
Dans ces conditions, la Bretagne étant en droit international un pays souverain, il ne peut être question que les Bretons soient considérés comme des Français, à moins qu’ils ne l’aient demandé d’une manière explicite, libre et éclairée, par une démarche qui ne concerne qu’eux.
Je vous recommande, afin de parfaire vos connaissances sur l’histoire de notre pays, les lectures ci-après :
– Article du Professeur Rousseau sur l’affaire des Minquiers; https://www.icj-cij.org/docket/files/17/2024.pdf, et autres articles nombreux.
– Articles et Conférences de Louis Mélennec sur l’annexion de la Bretagne en 1532, par la violence, la corruption, la violation de toutes les formes de droit, et l’article publié par le même auteur : https://www.google.fr/#safe=off&q=m%C3%A9lennec+union+de+la+Bretagne+%C3%A0+la+France https://blog-louis-melennec.fr/2013/08/06/le-pretendu-traite-dit-dunion-perpetuelle-de-la-bretagne-a-la-france
– Les armées françaises de la Liberté en Bretagne : les crimes contre l’humanité, non prescrits et non prescriptibles : https://www.google.fr/#q=les+arm%C3%A9es+de+la+Libert%C3%A9+en+Bretagne
II – CONCLUSIONS.
Je vous demande de prendre acte de la présente, de m’accuser réception de la présente lettre, et de me répondre, puisque telle est votre obligation en votre qualité de maire.
Je n’ai rien à vous demander, puisqu’il n’est pas dans vos compétences de vous prononcer sur la nationalité de vos administrés. En revanche, vous avez compétence et obligation de me préciser les démarches que je dois effectuer pour que ma nationalité bretonne – la seule que j’admette, dans l’état présent de mon information -, me soit officiellement reconnue.
Je vous remercie aussi de vouloir bien me confirmer que vous avez bien lu les écrits que je vous recommande.
M. V. P., citoyen breton.
La présente lettre vous est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception le 16 mars 2016, et est rendue publique le 15 mai 2016. Elle est adressée à tous les maires de Bretagne, aux médias bretons et français, aux députés et aux sénateurs. Elle peut servir de modèle à tous.