Chapitre V - Partie I - LA BRETAGNE ASSERVIE, DETRUITE ET DECERVELEE PAR LA FRANCE (1789 à 2008). (pages 55 à 60) (moins de 5 minutes de lecture)

12/07/2015 17:17

1 - LE DESASTRE DE 1789. LA REPRESSION EXERCEE SUR LA BRETAGNE ET LA VENDEE.

 
V - LA BRETAGNE ASSERVIE, DETRUITE 
ET DECERVELEE PAR LA FRANCE (1789 à 2008). 
 
1 - LE DESASTRE DE 1789. LA REPRES- 
SION EXERCEE SUR LA BRETAGNE ET LA VENDEE. 
 
En 1789, quelques philosophes, des hommes de lettres, des politiques, rédigent un texte devenu célèbre, sous le 
nom de « Déclaration Universelle des Droits 
de l'Homme et du Citoyen ». En quelques pages 
concises, ces hommes, résumant les idées de leurs 
prédécesseurs - qu'ils n'ont certes pas inventées -, énoncent et définissent ce que doivent être les droits de tous les êtres humains, sans exception. C'est de ce texte, dont personne ne met en question le contenu, en particulier les auteurs 
de la constitution des Etats Unis de 1776, qui dit exac- 
tement la même chose, que va naître l'imposture 
française. 
 
Après la mise à mort du roi Louis XVI, en 1793, une répression terrible s'abat sur la partie Ouest de la France, particulièrement la Vendée « militaire », au sud de la Loire, et sur les Bretons appelés « Chouans » au nord. Le 
Comté de Nantes a été rebaptisé «Loire inférieure» 
par les révolutionnaires. Ces populations, habituellement 
pacifiques et accueillantes, sont coupables de se révolter contre les massacres commandités par Paris, de défendre leurs convictions religieuses, de rester attachées au régime monarchique, et, pour les Bretons, de rester attachés aux Libertés et privilèges de leur Pays, - ce dont ils ont témoigné avec force dans leurs cahiers de doléances, en 
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1788 et en 1789 -, dont ils ont été sauvagement privés, 
d'une manière humiliante, par les doctrinaires qui se sont emparés du pouvoir à Paris... 
 
Des crimes sans nombre sont commis par les soldats français, sur les ordres réitérés de Paris. Les abominations commises dépassent, de loin, par leur caractère monstrueux, celles causées par les nazis en Europe. 
 
Des hommes sont émasculés ; d'autres sont coupés vivants en morceaux ; d'autres sont jetés dans des fours, dans des bra- siers, ou dans des chaudrons d'huile bouillante; la graisse humaine est récupérée pour lubrifier les canons, les roues des charrettes, les fusils. Ceux qui cherchent à s'enfuir, 
ont les bras et les jambes coupés. On introduit des charges explosives dans le corps des individus, et on y met le feu ; les femmes sont violées en série, si possible collectivement, devant leurs familles; on les embroche avec des fourches, alors qu'elles sont vivantes ; mieux : pour empêcher cette vermine de se reproduire, on éclate avec des fusils leurs or- ganes génitaux... Des femmes enceintes sont écrasées sous des pressoirs. Le ventre d'autres femmes enceintes est ou- vert, on y met de l'avoine, et on y fait manger les chevaux. Les enfants sont des proies de choix : on les tue, sans pitié, souvent devant leur mère, parfois en les écrasant, comme des insectes (on rapporte un cas atroce : celui d'un enfant au sein, transpercé par la même baïonnette que sa mère, sous les applaudissements du commandant). La peau des hommes est utilisée comme le cuir des animaux : après dépeçage des « brigands » (ainsi les dénomme-t-on, ce qui économise le temps de toute procédure judiciaire), on tanne, on traite, on se sert du cuir obtenu pour différents usages, notamment pour fabriquer des culottes aux officiers français (le musée Dobrée, à Nantes, a conservé l'une 
de ces reliques). 
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Nantes, métropole économique de la Bretagne, qui fut la capitale politique brillante du Duché, en même temps qu'un centre important de la diplomatie européenne, est particulièrement visée. Les agissements du sinistre Carrier, en Loire Inférieure - département éminemment breton -, sont restés célèbres : outre les traitements ci-dessus, pour gagner en efficacité, on met au point une technique spéciale de noyade, adaptée à la vermine bretonne : on enferme une centaine de malheureux sous le pont d'un bateau, on condamne les sorties, on coule le navire dans la rivière; on perfectionne le procédé : on jette par centaines des habitants, non sans les avoir brutalisés avec une cruauté inhumaine, dans des barges qui s'ouvrent par le fond ; la méthode est rapide, le bateau est récupéré intact, et sert à d'autres exercices ; des hommes et des femmes sont liés ensemble, avant d'être jetés à l'eau, dans des positions sou- vent impudiques, le père avec la fille, la mère avec le fils : 
c'est la technique dite du « mariage révolutionnaire »; des noyades pour enfants sont organisées. La Loire est baptisée « baignoire nationale ». Carrier commente, admiratif : « Ah! La Loire ! Quel beau fleuve révolutionnaire ! ». 
 
Au total, en Vendée, sur une population de 815 000 ha- bitants, 117 000 sont tués : les éléments du crime de 
génocide, tels que définis par la Convention de l'ONU 
de 1948, sont réunis (Golnadel, Sécher et Courtois). L'in- 
tention prouvée des révolutionnaires de Paris est bien 
d'exterminer totalement les populations de l'Ouest. 
 
En Bretagne, il est malheureusement impossible, pour le 
moment, d'établir un bilan des disparus, tués, torturés. 
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A Nantes, on parle de 4000 à 5000 noyades ; le total des 
victimes dépasse sûrement plusieurs dizaines de milliers pour tout le pays. 
 
Voici maintenant qui constitue pour les Bretons de 2008, une révélation effrayante : le génocide des Bretons 
est programmé par Robespierre, malade mental avéré, 
dont le nom orne encore de nombreuses rues, places et di- 
vers lieux (travaux de Reynald Secher, communiqués aux auteurs, aujourd'hui rendus publics). Les Bretons d'au- jourd'hui doivent peut-être d'exister grâce à l'exécution de Robespierre. 
 
Parmi les centaines de phrases prononcées par ces dérangés mentaux, on cite volontiers celle de Carrier : 
« Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon ». 
Et celle du général Westermann, passée à la postérité 
par l'horreur qu'elle suscite, qui commande les armées à 
Savenay, en Bretagne, en 1793 : 
« Il n'y a plus de Vendée; elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants Je viens de l'enterrer dans les marais de Savenay. J'ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes, qui n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé... Les routes sont semées de cadavres ; il y en a tant qu'en plusieurs points, ils font des pyramides ». 
 
On est saisi d'incrédulité lorsqu'on apprend que les crimi- nels nazis, que les criminels cambodgiens, n'exprimèrent, lorsqu'ils furent jugés, aucun remord, aucun regret. Ce qui s'est passé sous l'Allemagne nazie s'est passé en Bretagne et en Vendée : les monstres Robespierre, Carrier, Westermann, mis à mort à leur tour dans la folie meurtrière créée par la révolution, n'ont exprimé que le sentiment d'avoir fait leur devoir. Ces réactions incompréhensibles pour les humains « normaux », sont fréquents chez les criminels : à Nuremberg, les nazis essayèrent de sauver leur peau, mais n'exprimèrent aucun regret. 
 
Tous ces faits sont ignorés en Bretagne, ils sont encore occultés, en 2009, et valent encore à ceux qui les dénoncent des injures. Il y a en Bretagne comme en Vendée, un crime de mémoricide, par la volonté affirmée de la France d'empêcher que la vérité soit dite. Les députés de France doivent d'urgence voter un texte de condamnation sans appel, comme ils l'ont pour les Juifs, les Arméniens, l'esclavage. 
 
Cette fois, il s'agit de condamner la Révolution française, sans aucune pitié. 
 
c - LE NOMBRE DES VICTIMES AU NIVEAU DE LA FRANCE. 
 
Les désastres causés par la révolution française, en France et en Europe, sont considérables. 
 
On a le plus grand mal à trouver dans la littérature ces chiffres. De nombreux travaux ont été effectués par des historiens, parmi lesquels Hyppolite Taine, dans son remarquable ouvrage «Les origines de la France contemporaine». Nous retenons ses chiffres comme étant les plus plausibles. Cet auteur estime : 
- A 600 000 ou 800 000 le nombre de personnes tuées ou assassinées pendant la révolution; 
- A un million les victimes des famines, de la misère, de la malnutrition, des maladies de toutes nature engendrées par la désorganisation de l'économie, des soins, du système sanitaire, des secours, des transport et de transmission des vivres, par la totale incompétence des révolutionnaires à rien gérer du tout, mais aussi de la volonté réfléchie de faire mourir de faim certaines populations. 
 
- A un million les victimes des guerres engendrées par la Révolution tant sur le sol de la France que sur celui des pays voisins. 
 
 
 
 

 

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